Xavier Couture fait le point. Ce vendredi, Libération a consacré son portrait du jour au patron de la stratégie de France Télévisions, ancien dirigeant de TF1, Canal+ et Orange. Dans cet entretien avec le quotidien, le proche de Delphine Ernotte n'y va pas avec le dos de la cuillère et se permet quelques confidences inattendues sur sa vie, professionnelle comme personnelle.
Dès le début du portrait, le numéro 2 du groupe audiovisuel du service public se paye son ancienne femme, Claire Chazal, en citant le numéro de "Paris Match" de cet été qui était dédié à l'ex-présentatrice de TF1. "Ces phrases résument bien Claire, et pourquoi je l'ai quittée", commente-t-il, confiant que sa vie est aux antipodes de celle de son ex-compagne : "Je me suis marré, j'ai une vie de roman, j'ai eu tout ce que je voulais !"
Décrit comme un "charmeur" et un "séducteur", Xavier Couture n'hésite pas à raconter sa relation avec les femmes, se revendiquant comme "un homme à femmes ultraféministe". "Depuis que j'ai été quitté à 16 ans, j'ai décidé de ne plus jamais être quitté. C'est psychiatrique", lance le directeur de la stratégie de France Télévisions, ajoutant : "A chaque fois, je crois que c'est la dernière femme de ma vie. En tout cas, j'ai envie de le croire. Même si cela ne marche jamais."
Dans la suite du portrait, l'ex-dirigeant d'Endemol se lâche complètement sur sa sexualité : "J'ai été élevé dans le cul. Tout à coup, après 68, on a eu le droit de baiser. Alors, j'ai beaucoup baisé. Et je continue, j'adore". "Provocateur", Xavier Couture avoue avoir un "goût de la liberté" hérité de ses parents et déteste les "pensées préformées si courantes dans l'audiovisuel". "Être entouré de gens qui ont des certitudes est exaspérant", glisse-t-il.
Enfin, le directeur des programmes de France Télévisions ne cache pas son goût pour l'argent, bien qu'il assure "ne plus en avoir". Il précise néanmoins avoir gagné davantage à TF1 ou Canal+ qu'au service public. Mais l'entourage de Xavier Couture se désole surtout du "pouvoir incertain" de ses fonctions : "Il a les idées, mais pas les manettes". Celui qui confie avoir demandé une évolution de la gouvernance à la présidente Delphine Ernotte conclut : "A 66 ans, je ne vais pas me faire chier à un poste où je n'ai pas le pouvoir". C'est dit.