"Aucun malaise à BFMTV" : Marc-Olivier Fogiel répond aux polémiques et s'interroge sur "une envie de déstabilisation" de TF1

Encore une belle exclu pour "La Tribune Dimanche". C'est dans une interview fleuve publiée dans le journal dominical, lancé le 8 octobre dernier, que Marc-Olivier Fogiel a choisi de revenir sur les polémiques et sur l'ambiance tendue qu'il règnerait en ce moment au sein de BFMTV. Une prise de parole qui fait suite aux départs des présentateurs Pascale de La Tour Du Pin, Jean-Baptiste Boursier, Aurélie Casse et Bruce Toussaint. Et surtout qui vient répondre à Jean-Jacques Bourdin qui avait taclé le directeur général de BFMTV dans l'émission "C médiatique", dimanche dernier sur France 5.

Rappelons que l'homme de 74 ans qui mène désormais ses entretiens politiques sur Sud Radio avait expliqué : "Je ne pouvais plus travailler avec Marc-Olivier Fogiel... Pour aller au fond de ma pensée : aujourd'hui, il y a des problèmes. Et je ne donnerai pas de nom, mais d'autres personnalités de l'antenne n'ont qu'une envie, c'est s'en aller, je vous le dis."

A la question du journaliste Rémi Jacob : "Y-a-t-il un malaise à BFMTV?", Marc-Olivier Fogiel a répondu : "Il n'y a aucun malaise. Il y a un décalage entre ce que nous vivons vraiment à BFMTV et la façon dont cela est commenté ! Il suffit de regarder les raisons de chacun de ces départs. Pascale De La Tour Du Pin voulait par exemple devenir une star du divertissement. C'était incompatible avec ce que l'on fait... Lorsque Aurélie Casse est venue me dire "au revoir" dans mon bureau, elle était en larmes. Elle m'a expliqué qu'elle ne pouvait pas refuser la proposition de France 5, même si c'était un "déchirement". Pareil pour Bruce Toussaint. Cette saison est en réalité très puissante et sereine".

Au cours de l'entretien, l'ancien présentateur de "On ne peut pas plaire à tout le monde" s'est interrogé sur une éventuelle tentative de déstabilisation de la part de TF1. "En vingt-cinq ans de métier, c'est la première fois que je vois ça ! Bruce m'a dit qu'il aurait préféré rester jusqu'en juin. Mais c'était une demande pressante de TF1 à laquelle il n'a pas résisté. Sans être paranoïaque, on peut se demander s'il n'y a pas une envie de déstabilisation. Surtout quand on voit, que depuis un an, TF1 a essayé de débaucher une vingtaine de personnes à BFMTV, à l'antenne et hors antenne", a-t-il fait savoir.

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Enfin, Marc-Olivier Fogiel n'a pas manqué d'évoquer les virulentes attaques de Jean-Jacques Bourdin : "Il réécrit totalement l'histoire. La réalité est moins glorieuse pour lui". Avant de rappeler volontiers les faits : "Il a été viré de BFMTV suite à une plainte pour agression sexuelle, et un audit interne au cours duquel 35 personnes ont témoigné. Le groupe Altice Média a décidé de l'attaquer en justice à la suite de ses déclarations, car il avait signé en partant une clause de non-dénigrement, en contre-partie d'une somme d'argent".