Le feuilleton ne s'arrête pas. Lundi, un tweet du célèbre youtubeur Squeezie a semé la zizanie sur les réseaux sociaux. Lucas Hauchard, de son vrai nom, s'est fendu d'un message dans lequel il dénonce les vidéastes abusant de leur position pour avoir "des rapports sexuels" avec de "jeunes abonnées". A la suite ce tweet, "Le Parisien" a recueilli plusieurs témoignages d'adolescentes pointant du doigt les comportements de certains youtubeurs, dont notamment Anthox Colaboy, spécialisé dans la critique de vidéos.
Dans son enquête, le quotidien francilien relate les propos d'une jeune fille de 15 ans accusant le vidéaste de 29 ans de l'avoir harcelée sur Internet en août 2016. Anthox Colaboy, de son vrai nom Anthony Thiberge, aurait eu plusieurs échanges avec l'adolescente, avant de poser des questions d'ordre sexuel. A l'appui d'une capture d'écran, "Le Parisien" précise que le youtubeur aurait envoyé une photo de lui dans son bain, "où l'on voit ses jambes dans une position suggestive".
Ce jeudi après-midi, Anthox Colaboy a réagi pour la première fois à la polémique et au témoignage retranscrit dans "Le Parisien". "Tout va trop loin et beaucoup de choses se mélangent... Je n'ai jamais humilié, intimidé, harcelé, menacé, abusé qui que ce soit", débute le vidéaste, avant d'ajouter : "Aujourd'hui, ma vie sombre sous une pluie horrible de haine et de message qui dépasse tout ce que j'ai pu lire". Il annonce ainsi "prendre un avocat" et "porter plainte contre tout ce qui est en train de se produire", avant de conclure : "J'ai tout perdu, je n'ai fait de mal à personne physiquement ou psychologiquement. Vous n'imaginez même pas à quel point ce qui se passe et dévastateur. Off Twitter, ça part en justice."
Anthox Colaboy n'est pas le seul youtubeur accusé de harcèlement sexuel à réagir à la polémique. Hier soir, FromHumanToGod, pointé du doigt par une adolescente pour lui avoir proposé de venir chez lui, a posté une vidéo sur sa chaîne YouTube pour démentir les faits relatés dans "Le Parisien". "Peut-être que les gars se basent sur des histoires réelles, ils les déforment un petit peu à leur avantage pour en sortir un article diffamatoire. Parce que c'est clairement le cas", a assuré le youtubeur, poursuivant : "Lorsque l'on a une telle puissance de frappe, je pense qu'il faut un minimum vérifier ses écrits, vérifier les sources, apporter des preuves."