Il se défend. Le youtubeur FromHumanToGod, de son vrai nom Efkan Kurnaz, a réagi hier soir aux accusations de harcèlements relatées dans "Le Parisien". Lundi soir, le célèbre vidéaste français Squeezie s'est fendu d'un tweet dénonçant les youtubeurs abusant de leur position pour avoir "des rapports sexuels" avec de "jeunes abonnées". Après ce message, qui a fait énormément réagir sur les réseaux sociaux, le quotidien francilien a recueilli plusieurs témoignages d'adolescentes pointant du doigt les comportements de certains youtubeurs, dont FromHumanToGod, spécialisé dans la musculation.
A la suite de la publication de l'article, FromHumanToGod a tenu à démentir les accusations à son égard dans une vidéo sur sa chaîne YouTube. "Qu'est-ce que c'est que cette merde ? Qu'est-ce que c'est que cette blagounette ? Je me dis que c'est un troll, ce n'est pas possible. Mais je me dis que ça ne peut pas être un troll. C'est 'Le Parisien' (...) C'est un journal national", a débuté Efkan Kurnaz, avant de citer le paragraphe de l'article le concernant et de se moquer du quotidien qui s'est trompé dans son pseudonyme.
Dans l'enquête du "Parisien", une jeune fille de 16 ans témoigne avoir été lourdement draguée par le youtubeur via l'application vidéo Periscope en 2016. Ce dernier lui aurait fait des propositions déplacées et aurait tenté de l'amadouer chez lui avec des iPad. "Quand tu dragues une meuf de 16 ans sur Periscope, généralement les mecs font des screens, ils enregistrent la vidéo et ils la postent partout sur YouTube. Donc, où est cette vidéo ? Tu vois comment le caractère sordide de l'article est en train de sortir", a poursuivi le vidéaste, avant d'ajouter : "Et comment tu veux draguer une meuf avec des iPad ? C'est quoi cette connerie ?"
"Monsieur 'Le Parisien', si vous passez par là, j'ai deux questions à vous poser. Est-ce que vous vérifiez vos sources quand quelqu'un vient vous communiquer une information ? Deuxième question, où sont les preuves ?", a lancé FromHumanToGod. Il a enchaîné : "Peut-être que les gars se basent sur des histoires réelles, ils les déforment un petit peu à leur avantage pour en sortir un article diffamatoire. Parce que c'est clairement le cas (...) Lorsque l'on a une telle puissance de frappe, je pense qu'il faut un minimum vérifier ses écrits, vérifier les sources, apporter des preuves."
Enfin, Efkan Kurnaz a estimé que "Le Parisien" était "en train de salir (son) image", le "faisant passer pour un harceleur auprès de gamines". "Dans l'article, tu dis que tu m'as contacté et que je ne t'ai jamais répondu. On va mettre les choses au clair dès maintenant. Tu ne m'as jamais contacté", a assuré le youtubeur, avant de conclure : "C'est encore un mensonge". Dans sa réponse, le youtubeur n'a pas précisé s'il comptait déposer plainte pour diffamation. puremedias.com vous propose de visionner la séquence.