De mémoire de fidèle de la première heure, il est rare qu'un candidat de "Top Chef" ne fasse autant l'unanimité que Valentin Raffali. Le coup de feu de la quinzième saison du concours culinaire a démarré ce mercredi 13 mars sur M6, et ce jeune cuisinier de 28 ans a immédiatement crevé l'écran. La cause ? Son naturel désarmant et son passé truffé d'obstacles, en plus de sa grande créativité. "Bien sûr que j'ai le feu en moi, c'est l'histoire de ma vie", a répondu ce fier Phocéen lorsque Paul Pairet l'a interrogé sur sa motivation. Bien installé dans la cité phocéenne, où son talent est reconnu, le chef de son propre restaurant s'est lancé dans cette aventure avec une certaine pression.
Une pression qui n'est pas retombée sur le plateau de "Quotidien", où il était reçu par Yann Barthès et ses acolytes, ce vendredi 22 mars. "Ça m'impressionne d'être là, je préfère être très honnête", a-t-il reconnu d'emblée, avant de dérouler le fil de son enfance tragique. "J'ai perdu mon père gamin, j'ai eu un cancer gamin. C'est pour ça que je ne vois pas de l'oeil droit. Mon oeil a été retiré donc je porte une prothèse, je suis habitué à la galère", a-t-il indiqué, grandement applaudi par le public. Ce soutien massif ne l'a pas aidé à atténuer son stress, et il a fallu toute la bienveillance du présentateur pour que Valentin Raffali, "perdant ses moyens", continue à s'ouvrir, comme il a été contraint de le faire devant les caméras de M6.
"Quand on démarre l'aventure, on se présente et moi j'étais obligé de parler de ma vie. Mon cancer se voit sur mon oeil. J'ai toujours été très pudique [...] mais je me suis dit que c'était un message important à faire passer. C'est la première fois de ma vie que j'en parle donc c'est peut-être pour ça que je suis gêné ce soir", a fait savoir le jeune homme, plus à l'aise lorsqu'il a fallu développer les marqueurs de sa cuisine. Il sera incontestablement l'un des candidats à suivre lors de cette édition anniversaire.