"Top Chef" 2024 : Découvrez les visages des 16 candidats de la saison 15 de l'émission culinaire de M6

Qui pourra succéder à Hugo Riboulet, grand gagnant de la saison 14 ? "Top Chef" rouvre les portes de ses cuisines ce mercredi 13 mars dès 21h10 sur M6. À l'occasion de cette quinzième édition, la production n'y est pas allée avec le dos de la cuillère, en proposant plusieurs nouveautés. Parmi celles-ci, les 16 candidats et candidates seront divisés en deux grandes brigades, l'orange et la grise, en référence aux couleurs emblématiques de l'émission culinaire. Des candidats qui devront être "chauds patate" pour épater un impressionnant jury, composé par Philippe Etchebest, Paul Pairet et Glenn Viel, qui se chargeront de coacher l'une des équipes, mais aussi Dominique Crenn, Stéphanie Le Quellec, et Hélène Darroze, de retour dans la compétition officielle, et qui se chargeront de la deuxième brigade. On vous fait les présentations ? Chef, oui chef !

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À 20 ans, Arnaud est chef de partie au restaurant Wine in the city à Meise, en Belgique. Malgré son âge, le cuisinier a plus d'un tour dans sa manchette, ayant découvert la cuisine depuis tout petit auprès de ses parents, qui dirigent un restaurant étoilé dans le plat pays. Ayant fait ses gammes dans des établissements renommés, il allie à la passion une technique raffinée, précise et épurée. "Je suis jeune, mais méfiez-vous des apparences !". On n'en doute pas, puisque le gagnant en titre, Hugo Riboulet, était le benjamin de la saison, âgé seulement de 24 ans.

"Bryan is in the kitchen". Deuxième candidat belge de cette saison, Bryan est chef de partie au restaurant L'Air du temps en Belgique. À 29 ans, ce cuisiner à la créativité bouillonnante a un parcours atypique, puisqu'il a suivi une formation en ingénierie physico-chimie avant de se lancer dans sa véritable passion, l'art culinaire. "J'ai su faire des choses en cuisine plus rapidement grâce à la chimie" explique Bryan, qui a fait des fourneaux son nouveau laboratoire, en se basant sur ses connaissances pour proposer de nouvelles idées. Inventivité, sens du spectacle, dressages hors normes, associations gustatives uniques, ce qui est sûr, c'est qu'il devrait faire des étincelles.

Il a travaillé dans de beaux restaurants aux quatre coins du monde, de l'Irlande à l'Argentine, en passant par la Thaïlande. Et il est aujourd'hui au Danemark. Originaire du Loiret, Clotaire est le chef aventurier de cette saison. À 33 ans, il a posé ses valises à Copenhague, où il travaille en tant que sous-chef au restaurant doublement étoilé "Kadeau", et où il est désormais jeune père de famille. Mais de sa vie de baroudeur, il garde des expériences folles qui ont aussi inspiré sa cuisine : Clotaire a vécu dans un 4x4 en Australie, ouvert clandestinement un restaurant en Thaïlande, et a même été adopté légalement au Chili pour acheter un van. Cuisinier sans frontières, il promet donc des plats originaux à son image, qui devraient nous faire voyager.

L'odeur d'un bon repas chaud qui embaume la pièce, c'est la spécialité d'Inès. Petite-fille d'agriculteurs et d'éleveurs, elle découvre sa passion pour la cuisine à l'Opéra de Lyon, où elle travaillait en tant que technicienne lumière. Alors qu'elle préparait des repas quotidiens pour tout l'opéra, elle décide de se lancer. Le chef doublement étoilé Jérôme Schilling devient son mentor, et c'est ainsi qu'à 29 ans, Inès tient déjà son propre établissement, Pêche à Paris. "Quand je sens une fragrance qui m'interpelle, me rappelle un souvenir ou une image, j'ai envie de la manger", explique la cheffe, qui approche sa cuisine par l'expérience olfactive, sur l'idée que l'odeur d'un plat est un souvenir qui reste gravé dans la mémoire. Nul doute que son passage sera, lui aussi, inoubliable.

Il est l'une des têtes pensantes de l'un des restaurants les plus en vogue de la scène culinaire parisienne. Chef exécutif au restaurant étoilé le Neso, il a donc pour mentor et collègue le chef Guillaume Sanchez, également ancien candidat de "Top Chef". "Ma cuisine se construit autour de claques et de caresses, à mi-chemin entre modernité et gourmandise" confie poétiquement ce chef expérimenté de 29 ans originaire de la région Bordelaise. Toujours dans la recherche d'excellence, il a perfectionné sa technique chez les plus grands, du restaurant Les prés d'Eugénie, à La Grand'Vigne, en passant par Le Pressoir d'Argent chez le célèbre chef britannique Gordon Ramsay. "Aujourd'hui j'ai envie que ce soit mon moment, je sais que je suis prêt, c'est un danger que j'ai envie de toucher".

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À 31 ans, Lise tient son restaurant à Paris, le Sadarnac, dans lequel elle met à l'honneur les producteurs. Il faut dire qu'elle a été élevée dans une ferme familiale, où elle a appris le respect des produits. Sa cuisine est un savant mélange de produits français et de touches asiatiques, inspirées par ses années passées à Hong Kong en tant que cheffe étoilée. Son caractère bien trempé, son humour et son authenticité, elle le met au service de ses plats. "Ma cuisine est brute, un peu comme moi", explique la cheffe, qui veut sortir de sa zone de confort avec "Top Chef". "Le restaurant est un théâtre. Un lieu où se joue un spectacle éphémère et intense : la cuisine", philosophe-t-elle. Le spectacle, c'est aussi la spécialité de "Top Chef".

"La cuisine est ma scène à moi" assure Marie. Et de la scène à la Seine, il n'y a qu'un pas, puisque Marie travaille en tant que cheffe au restaurant d'une brigade de 20 personnes au restaurant Francette, une péniche aménagée en bas de la Tour Eiffel. À 27 ans, cette parisienne au caractère solaire (oui oui, ça existe) fête ses 10 ans d'expérience en cuisine, après sa formation dans la prestigieuse école Ferrandi et plusieurs expériences dans des restaurants étoilés, avant de rencontrer la cheffe Stéphanie Moquet, qui deviendra sa mentor. Dans un milieu encore largement dominé par la gente masculine, elle est déterminée à montrer que le talent et les compétences n'ont rien à voir avec le genre. Cheffe, oui, cheffe.

La cuisine, c'est dans ses gènes. Ayant grandi dans une famille où la cuisine est une tradition ancestrale, Pierre s'est d'abord mis aux fourneaux dans le restaurant familial, avant d'ouvrir son restaurant mobile dans une caravane, la Mobile Tambouille. Gourmand de la première heure, il prône une cuisine authentique et généreuse, loin des tendances modernes. "Le beurre et la crème fraîche, c'est la vie", prévient-il. Du haut de ses 27 ans, ce compétiteur expérimenté au franc-parler et attaché au terroir, pourrait bien venir défier les certitudes de ses camarades.

Son parcours culinaire, il l'a tatoué sur le dos, tel un Michael Scofield ("Prison Break") de la cuisine. Sous-chef au restaurant étoilé Maison Manesse en Suisse, à 31 ans, Pierre-Pascal est précis comme une horloge de son pays natal, mais tout en décontraction. Un peu à son image, sa cuisine hautement gastronomique est pleine de surprises : entre technique et créativité, mettant en valeur une esthétique épurée mais des saveurs uniques à chaque dégustation. "Je suis carré et précis comme un Suisse, mais décomplexé !" martèle-t-il. Un mélange savoureux.

Chez elle, la restauration, c'est une affaire de famille. Fille d'un papa cuisinier et d'une maman serveuse, Shirley a grandi dans cette ambiance frénétique. Passée elle-même aux fourneaux dès l'âge de 6 ans pour faire les gâteaux d'anniversaire de sa mère, elle commence son apprentissage dès ses 14 ans. Aujourd'hui âgée de 24 ans, elle est déjà sous-cheffe du Ritz à Paris, où elle joue avec les codes des palaces dans sa cuisine, en réinventant des classiques. À l'image de Stéphanie Le Quellec ou Hélène Darroze, elle veut devenir un modèle pour les jeunes filles. Compétitrice hors pair et championne de tir à l'arc, cette jeune cheffe souhaite également prendre sa revanche sur Philippe Etchebest, qui l'avait éliminée au premier tour d'"Objectif Top Chef" en 2017. "Philippe Etchebest, préparez-vous, car je suis en route !"

Thibauld, c'est l'ambition incarnée. Né à Drancy dans une famille modeste, il grandit dans un quartier populaire, et apprend l'amour de la cuisine à la maison, grâce aux repas concoctés par sa mère. Aujourd'hui chef au restaurant Le Zingue en Suisse, il doit son parcours brillant à son perfectionnisme et sa détermination sans faille. Compétiteur dans l'âme, il veut faire de "Top Chef" son moment, pour prouver que sa cuisine, à la fois gastronomique et accessible, mérite le coup de fourchette. Surtout, Thibauld veut donner le sourire à sa maman malade, téléspectatrice fidèle de "Top Chef". Et pour ça, il a déjà gagné.

La passion avant tout. Chef propriétaire du restaurant Livingston à Marseille, Valentin, 27 ans, vit et respire l'art culinaire. "Je suis obsédé par le travail, la discipline et la rigueur, la cuisine occupe toute ma vie, mon temps et mes pensées", confie-t-il. Son énergie, il la puise aussi dans les défis. À l'âge de 3 ans à peine, il affronte un cancer à l'oeil droit, ce qui lui forge sa force de caractère et développe ses sens. Dans "Top Chef" il espère encore sortir de sa zone de confort, alors que sa cuisine est déjà un espace de liberté, où il laisse s'exprimer toute sa créativité, mêlant ses autres passions pour l'art, la culture et la musique. Ça promet.

À 19 ans, la benjamine de la saison n'a rien à envier à ses camarades. Elle arrive à "Top Chef" avec un petit avantage puisqu'elle a remporté le concours d'"Objectif Top Chef" mené d'une main de fer par Philippe Etchebest. Le chef lui avait d'ailleurs déjà remis en 2022 le titre de Meilleur Apprenti de France. Ayant pour mentor le chef Yoann Conte, elle est aujourd'hui commis de cuisine dans son restaurant gastronomique doublement étoilé La Table à Annecy, après une première expérience au restaurant deux étoiles Sur Mesure de Thierry Marx, au Mandarin Oriental. Rien que ça. Sa source de motivation, elle la trouve dans le souvenir constant de son père, décédé il y a plusieurs années.

C'est un peu le clown de la bande. À 26 ans, ce Marseillais est chef en restauration événementielle et éphémère pour le traiteur Treize Boucan. Une liberté qui correspond bien à ce cuisinier qui a découvert sa passion un peu par hasard, lors d'un CAP cuisine. Ancien ado rebelle, la haute gastronomie des palaces lui permet de peaufiner sa technique avant de s'envoler en solo. Ambitieux, il est sur le point d'ouvrir un nouveau restaurant Vinaigre, sur l'île de Port-Cros en région PACA. De son adolescence, il a gardé un certain tempérament de feu, et un humour sarcastique, qui accompagnent sa cuisine aux saveurs méditerranéennes, et sans jamais perdre son envie. "En cuisine, lorsque tu as des petits papillons dans le ventre qui arrivent, tu te dis qu'il y a quelque chose à faire".

Son nom de famille est des plus évocateurs, mais Pol-Henri garde toujours les pieds sur terre. "Quand Popol s'y colle, ton palais s'envole !" assure ce candidat 100% belge, chef consultant pour le chef doublement étoilé Yves Mattagne, à seulement 25 ans. S'aventurant entre deux mondes, la street-food et la gastronomie étoilée, "Popol" pour les intimes est un chef polyvalent dont la bonne humeur contagieuse est certainement son ingrédient secret. Respectant la saisonnalité des produits, il veut faire de "Top Chef" son nouveau terrain de jeu, espérant être le premier Belge à remporter la compétition.

Dernier candidat et pas des moindres, Quentin est le chef adjoint du restaurant Le Chiberta à Paris, un restaurant étoilé sous le fief de Guy Savoy, à seulement 24 ans. Ayant grandi dans une famille où la cuisine est peut-être la pièce centrale de la maison, il commence sa formation un peu plus tard que les autres, à l'âge de 18 ans. Mais ce n'est pas un problème pour ce travailleur acharné, qui gravit rapidement les échelons chez Guy Savoy. "Je me suis dit qu'ayant commencé la cuisine plutôt tard, je devais m'investir deux fois plus que les autres pour réussir. J'ai toujours voulu plus, chaque jour", explique-t-il. Passionné d'histoire, il revisite les grands classiques de la gastronomie française, mais ne manque pas d'idées pour la moderniser. Compétiteur, il veut montrer toute l'étendue de son talent dans "Top Chef", avant de lui aussi, faire la course aux étoiles.