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"Top Chef" 2025 : M6 dévoile (enfin) la date du coup d'envoi de la saison 16 du programme
Publié le 4 mars 2025 à 16:48
Par Olivier Cortinovis | Journaliste
Sportif frustré (les ligaments croisés tu connais…) qui a choisi le journalisme pour tacler ceux qui ont réussi. Mon volume de jeu me permet aujourd’hui de couvrir toujours autant de terrain, des grands shows de la TNT (Koh-Lanta, Star Academy, Pékin Express) aux séries les plus confidentielles sur Netflix. Avec un seul credo dans la musette : celui de raconter des histoires avec de l’humain et un peu d’humour dedans
Le concours culinaire de M6 innove cette année en s'associant avec l'une des plus célèbres institutions du monde de la gastronomie.
La bande-annonce hollywoodienne de "Top Chef" 2024. © PIERRE OLIVIER/M6
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Le coup de feu est prévu pour le mercredi 26 mars. Plus de six mois après le sacre de Jorick Dorignac lors de l'édition anniversaire, les jurés de "Top Chef" reprennent du service pour une 16e saison baptisée "En route vers l'étoile", riche en nouveautés. Philippe Etchebest, Glenn Viel, Paul Pairet, Hélène Darroze et Stéphanie Le Quellec rempilent dans l'exercice, alors que Dominique Crenn, tout juste arrivée dans l'émission l'an dernier, a été retenue en Californie pour ses obligations professionnelles. Chacun de ces cuisiniers hors pair aura en charge une brigade d'une couleur différente (bleue, violette, grise, orange, rouge dans l'ordre des chefs nommés), alors que quatorze candidats -onze hommes et trois femmes- au départ rêveront de les intégrer pour y démontrer leur potentiel créatif.

Une étoile au Guide Michelin en jeu

Les équipes du concours culinaire de M6, toujours présenté par Stéphane Rotenberg, se sont également creusées les méninges pour revoir leur formule et muscler les audiences. Elles ont sorti de leur chapeau un partenariat inédit avec l'une des plus grandes institutions de la gastronomie française : le guide Michelin. Lors de la finale, les deux derniers candidats en lice devront créer leur restaurant éphémère et élaborer un menu, avec l'opportunité pour le gagnant de décrocher une étoile au célèbre livre rouge. Mais tout au long de l'aventure, les inspecteurs et inspectrices participeront à l'avancée du concours, soit en se mêlant incognito au jury, soit en suivant à distance l'évolution des cuisiniers pour comprendre leur univers.

Mais, avant même de voir le résultat des dégustations de ces palais exceptionnels, cette association a beaucoup fait jaser dans le milieu. Des grands noms de la cuisine, comme Michel Sarran, ou d'anciens candidats (Mohammed Cheikh), ont fustigé cette mécanique qu'ils estiment être "un coup de com'". "Aujourd’hui, c’est devenu la Star Ac'", s'est désolé le premier auprès de "Marianne" regrettant qu'une telle distinction ne se décide pas sur un plateau de télévision. Philippe Etchebest, qui a pu juger sur pièce, a contredit son ancien acolyte, assurant que cette coalition était "plutôt bien amenée et bien construite".

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Objectif redressement des audiences

D'autres nouveautés viendront pimenter la compétition, puisque des épreuves mythiques de "Top Chef" seront revisitées. C'est le cas du défi "Qui peut battre ?", lequel a été confié au chef doublement étoilé Yoann Conte, et intervenant régulier dans le programme. Pour la fameuse "Guerre des restos", d'anciens participants emblématiques (Norbert Tarayre, Mallory Gabsi et Matthias Marc) formeront une brigade cachée et viendront se frotter aux candidats. Enfin, ce sont les cinq membres du jury qui uniront leurs idées les plus originales pour créer l’assiette à reproduire à l’aveugle dans la "Boîte noire". "On sentait une électricité dans l’air chez tout le monde. J’ai vu l’effet que ça faisait même chez nos chefs invités d’avoir les inspecteurs du Michelin sur le plateau", teasait Stéphane Rotenberg lors d'une conférence de presse, rapportée par nos confrères du "Parisien".

Cette touche de fraîcheur a été souhaitée par M6 pour redresser des audiences en berne. L'édition précédente avait été suivie en moyenne par 2,09 millions de fidèles, soit 10,4 % du public et 21,7 % des Femmes responsables des achats âgées de moins de 50 ans (FRDA-50), cible prioritaire pour les annonceurs. Il s'agissait de son plus mauvais bilan historique en linéaire.

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