Des propos sans langue de bois. Afin de promouvoir son nouveau spectacle intitulé "Happy", l'artiste canadien Anthony Kavanagh était l'invité de "On refait la télé", samedi 3 février, sur RTL.
Au cours de cet interview, Eric Dussart, qui est aux commandes de l'émission radio avec Jade, a voulu savoir : "2006, vous décidez d'arrêter la présentation des NRJ Music Awards. Avec le recul, nous ne vous dîtes pas que ça a été une erreur ?"
Pour répondre à cette question, celui, qui a assuré de 2001 à 2006 l'animation de la cérémonie créée par la station NRJ en partenariat avec TF1, a expliqué : "Pour dire la vérité, je voulais arrêter en 2005. Et en 2006, tout le monde me demande de le refaire. J'ai dit : 'Non laissez-moi respirer... Laissez-moi deux ou trois ans, c'est quelqu'un d'autre qui anime et je reviendrai après'".
Face à ses intervieweurs, Anthony Kavanagh a surenchéri : "J'ai dit : "J'ai fait le tour, je ne veux pas non plus faire moins bien". Et 2006, il y a la conférence de presse de TF1 qui annonce la programmation et TF1 me fait appeler. Ils essaient de me joindre : "Etienne Mougeotte veut te parler". Mais ça ne m'intéresse pas, je ne veux pas le faire. Je me retrouve en coulisses et là c'était le film "Le Parrain".
Le comique de 54 ans a alors pris le temps d'expliquer pourquoi cet échange avec Etienne Mougeotte, qui a dirigé les programmes de TF1 de 1987 à 2007, lui faisait penser au film de gangsters américain "Le Parrain", réalisé par Francis Ford Coppola et dans lequel jouent Al Pacino et Marlon Brando.
"Je rentre dans une salle dans la pénombre. Je suis assis sur un bureau et il y a Mougeotte qui tourne autour. Il met sa main sur mon épaule. En gros, les allusions, c'était : "Ça serait malheureux pour ta carrière que tu ne fasses pas ça cette année. Parce que TF1, c'est la famille, on a besoin de toi, tu ne peux pas lâcher la famille". Plein de sous-entendus... Moi je suis là : "Putain, qu'est-ce qu'il vient de se passer ? Là il me l'a fait en mode parrain...", a déclaré Anthony Kavanagh. Avant de préciser ensuite ce qui s'est passé après son départ de TF1 : "On m'a demandé de revenir chaque année pendant 5 ans".