C'est un nom qui sonne familier. Ce jeudi 5 septembre, après près de deux mois de suspense, Emmanuel Macron a nommé son nouveau Premier ministre : Michel Barnier . Celui qui succède au plus jeune homme politique jamais nommé à cette fonction à 35 ans, Gabriel Attal, est quant à lui le plus vieux Premier ministre de la Ve République à l'âge de 73 ans. À ne pas confondre avec Michèle Bernier donc. L'homme de droite, membre des Républicains, est en effet un peu moins présent dans l'esprit du grand public que la comédienne, tout comme dans celui des journalistes et commentateurs. Dans sa chronique l'"abc" de "C à vous" sur France 5, Bertrand Chameroy n'a pas manqué de le remarquer.
"Certains journalistes auraient préféré un autre profil pour Matignon que celui de Michel Barnier. Plus surprenant... ", a-t-il commenté. Un montage montre alors des extraits de journalistes de BFMTV, CNews ou encore franceinfo, assurant que "Michèle Bernier" , avec un "e" dans le nom de famille donc, serait le nouveau chef du gouvernement. "Le fait que Michèle Bernier ait beaucoup d'expérience ait beaucoup d'expérience en politique..." commente une experte. "Pourquoi Michèle Bernier plutôt que Xavier Bertrand ?" interroge une journaliste. Des lapsus qui ont fait beaucoup rire le plateau de l'émission présentée par Anne-Élisabeth Lemoine. Puremedias.com vous propose de visionner la séquence ci-dessus.
"Alors non, Michèle Bernier, c'est la comédienne" corrige Bertrand Chameroy, "et elle a réservé sa première prise de parole à 'l'abc'" poursuit-il. Un drapeau français apparaît alors, sous fond de Marseillaise, avec écrit "Allocution officielle de Michèle Bernier" façon prise de parole présidentielle à la télévision. Apparaît alors la comédienne face caméra sur fond blanc, pour faire sa déclaration officielle : "Alors moi, en tout cas, je suis ravie que vous ayez tous envie que je sois premier ministre. Mais je ne suis pas premier ministre et entre Matignon et ma carrière, je choisis ma carrière. Allez, je vous embrasse !" sourit-elle. "Laissez-la tranquille maintenant", conclut Bertrand Chameroy.