Pas de canapé rouge pour Jean-Marie Bigard. Ce week-end, l'humoriste a annoncé à ses "amis" sur les réseaux sociaux que "quelqu'un de 'puissant' appel(ait) à (sa) censure". "Je vais faire une vidéo ce soir (samedi, ndlr) en direct sur scène. Je préfère prévenir que lorsque je vais poster ma réponse à cette personne... Ca va lui déboucher les sinus... et pas que... Je crois qu'elle ne connaît pas bien Internet", a-t-il écrit sur les réseaux sociaux avant de dévoiler, au travers de sa vidéo de réponse, la cible de sa diatribe : Delphine Ernotte, la PDG de France Télévisions, accusée de l'avoir interdit de venir dans "Vivement dimanche".
"J'ai eu Michel Drucker ce matin, il m'a dit 'Je ne pourrai pas te recevoir dans mon émission parce que tu es ami avec Marcel Campion'. (Rires) Ca y est, retour à la dictature ! Avant-guerre ! Giscard d'Estaing, c'est rien à côté, tu vois ! On m'a dit 'Vous êtes sur une liste'. Mais je ne suis sur aucune liste puisque les listes ne seront déposées qu'à partir du 27 février. Et Delphine Ernotte, la patronne du service public, m'interdit moi, Jean-Marie Bigard, d'aller sur le plateau de Michel Drucker ! (Rires) Liberté, égalité, choucroute, ça y est, on y est !", a-t-il lancé face caméra, faisant référence au film de Jean Yanne.
"C'est-à-dire que, si je résume, si tu es plus ou moins ami avec un candidat aux municipales de Paris, tu es interdit de télé ! Interdit ! Stop ! Ca y est !", a résumé Jean-Marie Bigard, expliquant que Michel Drucker allait malgré tout évoquer son actualité par le biais d'images d'archives. Puis c'est au CSA que s'en est pris l'humoriste, qui avait été la cible de nombreux signalements suite à une blague sur le viol et la déchirure anale. "Moi c'est simple, même quand je me branle dans ma chambre, je mets une étiquette '-12' devant la porte parce que le CSA ne rigole pas avec ça. Et si je fais l'amour avec ma femme, alors là, je mets '-18' et après 22h !", a-t-il glissé avant d'évoquer de nouveau la direction de France Télévisions.
"Est-ce que Delphine Ernotte voulait venir me voir à l'Olympia, par exemple, c'est possible, et c'était complet malheureusement ? (...) Si c'est ça, si c'est parce que tu n'as pas de place à l'Olympia, je te mets une chaise sur la scène, tu m'entends. Je n'ai même plus de places pour inviter mes meilleurs amis mais toi je te mettrais sur la scène et, comme ça, les gens pourront voir ta tête. Il n'est pas exclu que tu ne reçoives pas deux-trois tomates pourries dans ta gueule mais, au moins, tu seras tout près et tu pourras voir le spectacle", a conclu Jean-Marie Bigard, affirmant être "libre" sur scène et qui sera malgré tout invité de "La grosse rigolade" de Cyril Hanouna vendredi sur C8. puremedias.com vous propose de découvrir son message.