La rentrée de TF1 se fera sans "Koh-Lanta". Le jeu d'aventure produit par ALP devait comme chaque saison faire son retour au mois de septembre, mais une agression sexuelle présumée sur le tournage de la saison à venir a poussé la chaîne et la production à décider de tout annuler. Les candidats ont été rapatriés en France, et la justice examine actuellement la plainte déposée par la victime présumée.
Cette annulation est un coup dur pour TF1, privée de l'un de ses formats les plus puissants, mais aussi et surtout pour ALP. Invitée hier du "Quart d'heure médias" de puremedias.com, sa patronne Alexia Laroche-Joubert s'est exprimée sur l'impact majeur de cette annulation, expliquant que ce n'était pas l'impact financier qui avait été pris en compte dans un premier temps.
"Ce qu'on voulait éviter, c'est un impact d'image. Denis Brogniart l'a extrêmement bien expliqué sur les réseaux sociaux, en disant qu'il ne se voyait pas du tout animer un programme chaleureux, familial de divertissement avec cette histoire. Et c'est l'une des raisons qui nous a amenés à prendre cette décision - même si on ne sait pas du tout ce qui s'est passé, c'est parole contre parole", a commencé Alexia Laroche-Joubert.
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"Après, sur les conséquences financières, très clairement, on porte la conséquence financière. Non, ce n'est pas assuré", a ensuite clarifié la patronne d'ALP. Pour autant, elle n'envisage pas de se retourner contre le ou la candidat(e) qui serait responsable de l'annulation de la saison. "Très sincèrement, je me vois mal me retourner contre une personne physique. Ca serait une personne morale, évidemment, ça serait différent. Donc là, au moment où je vous parle, non. Je ne sais pas du tout comment ça va se passer : on a donné tous les rushs à la justice, elle fait son travail, et après, il sera toujours temps de voir ce qui se passe", a-t-elle ajouté, avant de revenir sur les raisons qui l'avaient poussée à annuler la saison.
"Ce qui était important, c'était de réagir le plus humainement possible et le plus rapidement possible. Parce que beaucoup de gens se sont étonnés de la rapidité de la décision. Mais on n'allait pas laisser des gens sur une île déserte, sur laquelle ils n'étaient pas nourris. Je ne voyais pas bien ce que j'allais faire des deux premiers épisodes qu'on avait tournés. C'était une décision très murie. Mais les conséquences financières, c'est notre rôle de producteur d'assurer quelque fois tout ça", a-t-elle conclu.
Quant aux conséquences financières pour TF1, la productrice a avoué qu'elle ne disposait pas des éléments pour les évaluer. "Il faut leur demander. On ne touche rien sur la publicité, c'est la chaîne qui touche. La seule chose que je peux en déduire, c'est que c'est un programme qui a une vraie valeur !", a-t-elle glissé. puremedias.com vous propose de découvrir la séquence.