24 candidats, 4 équipes et 40 jours de survie. Adventure Line Productions a une fois de plus fixé la barre très haut pour sa prochaine saison de "Koh-Lanta", dévoilée en conférence de presse mercredi. Baptisée "Les 4 Terres" et attendue à la rentrée sur TF1, elle interviendra après "L'Île des héros" qui, à la faveur du confinement, a connu une progression de son audience de l'ordre de 60% entre le premier épisode et la finale selon la chaîne. "On a recruté un public différent qu'il va falloir satisfaire", a souligné Rémi Faure, directeur des programmes de flux de la chaîne, qui entend être "à la hauteur" des attentes.
Si le public aura droit aussi vite à une nouvelle saison, c'est parce que celle-ci a été tournée bien en amont, en octobre 2019. Malgré la longévité du jeu d'aventure, cette saison sera une nouvelle fois celle des premières puisqu'il n'y avait encore jamais eu quatre équipes en lice en même temps, du moins dans la version française. Un défi technique pour la production, qui a naturellement induit un budget plus élevé, en partie amorti par le lieu de tournage : les Fidji, chers à ALP, qui a y a posé ses caméras quatre fois en comptant la saison à venir. Mais la productrice Alexia Laroche-Joubert l'a promis, "Koh-Lanta" changera de destination pour la future saison dont le cast vient d'être bouclé et dont le tournage aura lieu cet automne, dans un endroit encore tenu secret.
Dans "Les 4 Terres", les téléspectateurs suivront donc les aventures de pas moins de 24 candidats, là-aussi une première car jusqu'à présent le record était de 21 aventuriers sur une même saison. Ils seront donc répartis par groupes de six en fonction de leur région. Car c'est la troisième et principale nouveauté, "Koh-Lanta" va voir s'affronter les équipes Nord, Sud, Est et Ouest avec des couleurs inédites à la clé pour chacune d'entre elles.
De quoi donner lieu à des débats animés en perspective sur les réseaux sociaux les soirs de diffusion, d'autant que les clichés propres à chaque région seront de la partie, avec l'accent chantant du sud ou le grand coeur du Nord. "Jamais les équipes n'avaient été aussi soudées dès le départ. Ce sont les régions qui donnent ça", s'est réjoui Denis Brogniart, natif de Dijon, lors de la présentation presse.
Réparties sur quatre îles différentes, ces équipes atypiques, devront éviter de perdre l'épreuve de confort. Car cette année, non contente de repartir les mains dans les poches, l'équipe perdante sera exilée 24 heures durant sur un îlot perdu, le bien nommé "îlot de l'exil" où il n'y a ni à manger, ni à boire...