Un ministre gêné aux entournures. Le ministre de l'Education nationale Jean-Michel Blanquer était l'invité de Laurence Ferrari sur CNews ce matin. Dans un contexte où les écoles, collèges et lycées subissent de plein fouet la cinquième vague de la crise sanitaire, le membre du gouvernement a été interrogé sur la phrase prononcée par Emmanuel Macron qui a mis le feu aux poudres cette semaine. Interrogé par une lectrice du "Parisien" dans le cadre d'un "Face aux lecteurs", le chef de l'Etat a répondu à propos des personnes qui refusent de se faire vacciner : "Les non-vaccinés, j'ai très envie de les emmerder. Et donc, on va continuer de le faire, jusqu'au bout".
"Est-ce-que vous validez les propos d'Emmanuel Macron ? (...) Vous auriez choisi ce mot-là, vous ?", a demandé Laurence Ferrari. "Peu importe le choix du mot, ce qui compte c'est le fond de ce qu'il a dit", a tenté d'éclipser Jean-Michel Blanquer. "Le langage, c'est vraiment au coeur des apprentissages à l'école", a ironisé la journaliste de CNews, ce que son invité n'a pas manqué de reconnaître.
"Ce mot a été consacré par Cambronne dans un moment de l'histoire de France. Personne ne considère que la formule était inappropriée". "Quel mot ?", a insisté Laurence Ferrari. "Eh bien, le mot radical...", s'est contenté de répondre un Jean-Michel Blanquer visiblement gêné. "Je pense que c'est bien d'avoir laissé le président de la République marquer le coup et moi ce qui m'importe, c'est l'idée. (...) Il faut savoir à certains moments marquer le coup. (...) C'est un appel aux non-vaccinés à se faire vacciner dans leur intérêt et dans l'intérêt collectif", a estimé l'homme fort du gouvernement. puremedias.com vous propose de revoir cette séquence.