"Amazon Prime prend la direction de la Terre du Milieu". Le tweet posté par le PDG d'Amazon en personne n'est pas passé inaperçu hier. Le service de vidéo en ligne du géant américain vient d'acquérir les droits du "Seigneur des Anneaux" pour en faire une série, a confirmé "Deadline". Amazon s'est engagé sur plusieurs saisons, en vue d'une diffusion sur son service Amazon Prime Video.
Une série et même un spin-off sont évoqués dans le cadre de cet "énorme contrat", comme le qualifient les médias américains, peut-être le plus important contrat jamais conclu pour une série télé. La société de Jeff Bezos aurait en effet déboursé la bagatelle de 250 millions de dollars, rien que pour les droits. La somme de 100 à 150 millions de dollars par saison est évoquée.
Pour l'heure, ce contrat mirobolant ne repose que sur la réputation et le succès rencontrés à travers le monde par la trilogie de J.R.R. Tolkien. L'équipe créative, l'histoire et la date de diffusion sont encore inconnus. L'action se déroulerait avant le premier volet de la trilogie, "La communauté de l'anneau". Cependant, pas question pour les futurs scénaristes de trop s'éloigner de l'esprit de J.R.R. Tolkien. Selon "Deadline", les ayants-droit de Tolkien auraient imposé un certain nombre de restrictions.
La série sera co-produite par les studios d'Amazon, en collaboration avec Tolkien Estate and Trust, la société qui gère les droits de l'écrivain, HarperCollins, l'éditeur de la saga et New Line Cinema, une branche de Warner Bros, qui a déjà produit les films.
Ils étaient trois sur la ligne de départ : Amazon, Netflix et HBO. Amazon, encore en pleine négociation il y a quelques jours, faisait figure de favori, compte tenu des ambitions affichées par son patron. Jeff Bezos veut rien de moins que lancer une série fantastique de l'envergure de "Game of Thrones", diffusée actuellement sur HBO. Jeff Bezos s'est d'autant plus impliqué dans ce dossier que Roy Price, le responsable d'Amazon Studios, filiale consacrée aux films et aux séries, a été contraint de démissionner après avoir été accusé de harcèlement sexuel.