L'été meurtrier de Canal+ inspire les humoristes de France Inter ! Ce matin, Alex Vizorek est revenu à la fin du "7/9" de Patrick Cohen sur le passage des Guignols en crypté, décidé cet été par Vincent Bolloré, le propriétaire de Canal+. "Bien-sûr, chaque dirigeant fait absolument ce qu'il veut de sa chaîne mais en tant que service public je me suis fixé une mission : offrir à un large public de l'humour à base de marionnettes et non influencé par les amis du patron", s'est amusé le comparse de Charline Vanhoenacker avant d'enfiler des marionettes très basiques pendant que retentissait le générique des "Guignols de l'info".
Accompagné par son collègue Guillaume Meurice, Alex Vizorek s'est mis à imiter Vincent Bolloré, "le grand sorcier de Canal+". "Mon ami Nicolas ne devrait pas tarder à arriver !", a-t-il déclaré avant que son acolyte se lance dans une (mauvaise) imitation de Nicolas Sarkozy. "Tiens, je te rends les clés du yacht ! Je n'ai pas remis d'essence en partant : tu mettras ça, sur ce que tu me dois grâce au boucler fiscal ! Dis, Vincent, est-ce que je peux te demander un petit service ? Bon bah voilà j'aimerais bien être réélu en 2017", a lancé le chroniqueur. "Moi aussi, Nicolas, j'aimerais que tu sois réélu en 2017", a répondu le faux Bolloré, précisant qu'il disait que ce choix politique était fait en pensant à son "pognon" !
"Tu te souviens que les Guignols ils avaient fait gagner Chirac ? (...) Tu sais ce que les Guignols ils disent de moi ? Ils disent 'Sarko il a changé, Sarko il a changé, il est pire qu'avant !' (...) Bah c'est vrai mais il faut pas le dire ! Ca m'attriste et moi, si j'avais une chaîne de télé, j'aimerais pas qu'on attriste un ami", a ajouté l'imitateur de l'ancien président. "Je les passe en crypté, personne ne regarde ! Sur le crypté, les gens ne regardent que le foot et le cul", a t-il assuré en se faisant passer pour Bolloré.
"Bonjour ! J'ai entendu que vous alliez virer quelqu'un ? Ca m'intéresse !", ont-ils poursuivi avec une voix aigüe et criarde, celle de Maïtena Biraben. Après ce tâcle à la nouvelle présentatrice du "Grand Journal", ils ont critiqué le manque de subversion des nouveaux auteurs des "Guignols" choisis par Bolloré pour se moquer de la gauche et des ennemis de Sarkoy : Alain Juppé, François Fillon, etc..
puremedias.com vous propose de réécouter cette chronique acide faite sous les yeux d'Augustin Trapenard. Celui qui officie chaque matin sur France Inter est le seul rescapé du "Grand Journal" époque Antoine de Caunes.