Clin d'oeil. "Les Guignols de l'info" ont déjà intégré l'arrivée en septembre d'Antoine de Caunes aux manettes du "Grand Journal". Contrairement à son habitude, le numéro d'hier du JT parodique de Canal+ n'était pas présenté par PPD, la marionnette de Patrick Poivre d'Arvor mais par celle de l'ancienne figure de "Nulle part ailleurs". Pour l'occasion, les Guignols ont d'ailleurs ressorti leur vieux générique de l'époque NPA dans lequel on voit également Philippe Gildas, Eric Cantona et Jacques Chirac...
Le ton était évidemment acerbe. Comme Cyril Hanouna la veille, les auteurs des "Guignols" ont ironisé sur le côté "rétro" de ce recrutement. Ils ont proposé un JT où tout rappelait le Canal+ des années 90. "Nous sommes en 1995, vous regardez trop la télévision bonsoir !", a d'ailleurs déclaré d'entrée le double en latex d'Antoine de Caunes. Celui-ci a ainsi convoqué la marionnette de Jérôme Bonaldi pour commenter la mise en liquidation judiciaire de Virgin Megastore. "Où allons nous pouvoir acheter nos vinyles, Jérôme", s'est inquiété Antoine de Caunes. "Ca tombe bien Antoine, car j'ai un objet révolutionnaire à vous présenter qui va changer le monde : le CD audio", lui répond le faux Bonaldi.
Antoine de Caunes a ensuite appelé une autre ancienne figure de la "grande époque" de la chaîne cryptée : Philippe Vandel, qui est intervenu pour parler du G8. A la page football, c'est Jean-Pierre Papin qui a été convoqué, ce qui a permis de réentendre sa cultissime réplique : "C'est affreux, affreux, affreux". Et les allusions au passé ne se sont pas arrêtées là. "Excusez-moi Antoine mais nous sommes en quelle année, exactement ? Car comme je suis toc-toc à cause de mon Alzheimer, j'ai un gros doute en vous voyant sur Canal présenter l'émission... Je suis toujours président ou pas ?", a ainsi lancé la marionnette de Jacques Chirac, avant d'appeler sa femme, Bernadette Chirac en renfort.
Ensuite, c'est bien évidemment Philippe Gildas, le compère d'Atoine de Caunes à l'époque de "Nulle Part ailleurs", qui est entré sur le plateau. "Tu vois, vieux crouton à moumoute, j'ai fini par l'avoir, ta place", lui a-t-il lancé. "Pas formidable ta blague, Antoine", a répondu la marionnette, conformément à son inoubliable gimmick. Enfin, le faux de Caunes a proposé à son ancien patron de rejoindre l'année prochaine l'équipe du "Grand Journal". "C'est gentil mon petit Antoine mais je suis trop vieux pour ces conneries maintenant...", lui a répondu son ancien compère. "C'est marrant c'est exactement la question que j'aurais dû me poser avant de signer à nouveau sur Canal", s'est exclamée la marionnette de de Caunes avant de demander quelques conseils pratiques à Michel Denisot !