Une première pour un feuilleton français. A partir de ce ce soir, les fidèles de "Plus belle la vie" pourront découvrir la suite des mésaventures de Mouss (Boubacar Kabo), actuellement incarcéré pour une affaire de meurtre avec un personnage culte de la série de France 3, le Dr Livia (Philippe Granarolo). A l'extérieur, Mila (Malika Alaoui), avec qui Mouss entretient une relation libre, fait tout pour prouver son innocence. Une intrigue développée au moment même où la jeune comédienne a dû se retirer du tournage après avoir été cas contact COVID-19.
Pour pallier cette absence, la production a donc eu recours à la technologie du "deepfake", contraction de "deep learning" (apprentissage profond) et du mot "fake" (faux), déjà utilisée à la télévision française pour l'émission "C'est Canteloup" sur TF1. Comme puremedias.com vous propose de le découvrir dans la vidéo ci-dessus, le résultat, appliqué pour la première fois à la fiction, est bluffant.
Les traits du visage de Malika Alaoui ont en effet été insérés sur ceux d'une nouvelle comédienne, Laura Farrugia, pour compléter les scènes manquantes de quelques épisodes. C'est le Youtubeur French Faker qui a été à l'oeuvre pour réaliser ce travail, lui qui officie déjà pour "C'est Canteloup". Il a ainsi utilisé "10 à 15 minutes de vidéo de (Malika Alaoui) pour avoir tous les angles de son visage", comme il l'a expliqué à France 3. Dix jours de travail ont été nécessaires pour réaliser les plans demandés par la production. Et pour que l'illusion soit parfaite, Malika Alaoui a même ajouté sa voix en postproduction.