Il réagit à la polémique des réseaux sociaux. Hier après-midi, Bertrand Chameroy a répondu sur Twitter à une controverse concernant sa chronique diffusée jeudi dernier dans "C à vous" sur France 5. Le trublion était revenu sur l'intervention d'Emmanuel Macron dans une école marseillaise, retransmise à l'antenne de BFMTV. L'ex-comique d'Europe 1 s'est ainsi moqué de la manière dont le président de la République a répondu à un jeune écolier.
"Il y a celui qui a posé la question interdite, celle qu'il ne fallait pas poser au président", a lancé Bertrand Chameroy, avant de diffuser la question du petit garçon : "Est-ce qu'on va aider Kaboul ?". "Qu'est-ce qu'il y a ?", a alors répondu le chef de l'Etat. "Alors autant les questions sur Tiktok, Youtube et les demandes de dédicace, ça plaît au président. Les questions sur Kaboul un peu moins. Très mauvaise idée. Regardez comment le président va calmer l'expert en géopolitique en deux secondes", a poursuivi le chroniqueur.
Dans un montage vidéo, il était alors possible de voir Emmanuel Macron répondre à l'élève : "Tu sais ce qu'il se passe à Kaboul ? Pourquoi tu me demandes ça alors ?! Kaboul, c'est la capitale de quel pays ? Et tu sais où c'est ?". "Voilà ! Tu sais où c'est Kaboul ? Non ! Alors, tu ne m'emmerdes pas et tu fais comme les autres. Tu me parles de McFly et Carlito", a blagué Bertrand Chameroy. puremedias.com vous propose de visionner la séquence.
Si la chronique est passée inaperçue vendredi, c'est la reprise de la séquence dans le "Vu" de vendredi soir sur France 5 qui a ému des internautes. Sur Twitter, plusieurs utilisateurs ont jugé que le président avait été arrogant envers le petit garçon. Samedi, plusieurs journalistes dont Vincent Glad ont diffusé la vidéo entière de l'intervention du président dans cette classe de Marseille. Dans son intégralité, l'échange entre le chef de l'Etat et l'élève est alors apparu bien plus cordial que dans la chronique de Bertrand Chameroy. Ce dernier a alors été la cible d'attaques et d'insultes sur le réseau social.
C'est pour cette raison qu'il a pris hier la parole via un message publié sur Twitter. "Dans le cadre de ma chronique légère, censée faire sourire, j'ai débriefé les questions réponses entre le président et les élèves. Le 'Alors pourquoi tu me demandes ça ?' tranchait avec le ton des autres questions. J'ai donc choisi de diffuser le début de l'échange", a-t-il commencé à s'expliquer. Et de poursuivre : "J'aurais effectivement dû préciser que l'échange et les explications se poursuivaient pendant plusieurs minutes ensuite, je le reconnais".
"Ne mêlez pas les journalistes de l'équipe de 'C à vous' à cela. Ils n'y sont pour rien. Si faute il y a, c'est la mienne", a assuré Bertrand Chameroy. Et d'ajouter : "Et ne cherchez pas message politique derrière mes chroniques, il n'y en a pas. Ce n'est ni mon rôle, ni mon envie".