D'anciens tweets pour le moins embarrassants. Samedi soir, le dernier numéro en date de "The Voice" sur TF1 a été marqué par une performance de The Vivi", un rappeur-streameur de 21 ans. Son interprétation de "Suicide social" d'Orelsan a conquis le jury du télé-crochet présenté par Nikos Aliagas. L'euphorie aura cependant été de courte durée pour Vincent Pois de son vrai nom. Des messages postés par le jeune rappeur sur son compte Twitter il y a plusieurs années ont ainsi refait surface après son passage devant Vianney, Amel Bent, Marc Lavoine et Florent Pagny.
Sur son compte Twitter, on pouvait ainsi lire : "Quelle est la différence entre un arabe et un seau de merde ? Le Seau", "Qu'est-ce qu'un arabe sans main ? Un anti vol", "Si elle est consentante à 11 ans ? c'est bon ?", ou "Jsuis pas pd sous race". Face à la polémique, The Vivi a supprimé son compte Twitter et a publié un message sur son compte Instagram hier soir. "Depuis ce matin, je vois de vieux tweets qui ressortent que j'avais écrit quand j'avais 17 ans. En relisant ces messages, j'éprouve un sentiment de honte. Ce sont des propos de cours de récré d'un ado inconséquent qui me font froid dans le dos. Je ne pensais pas un mot de ce que j'ai écrit. Je demande pardon à toutes les personnes que j'ai pu offenser avec ces messages honteux", a écrit le jeune homme.
Contactée par puremedias.com pour savoir quel sort la production réservait au candidat de "The Voice", ITV n'était pas encore en mesure de répondre.
Cette polémique autour d'un candidat de "The Voice" en rappelle inévitablement une autre. Il y a trois ans, Mennel Ibtissem, candidate de la saison 7 de "The Voice", avait été contrainte de quitter le télécrochet de TF1 après que d'anciens messages controversés eurent refait surface. Au lendemain de l'attentat de Nice en juillet 2016, la jeune femme avait ainsi écrit sur son compte Facebook : "C'est bon, c'est devenu une routine, un attentat par semaine !! Et toujours pour rester fidèle, le 'terroriste' prend avec lui ses papiers d'identité. C'est vrai, quand on prépare un sale coup, on n'oublie surtout pas de prendre ses papiers !". Quelques jours après l'attentat de Saint-Étienne-du-Rouvray, elle avait commenté : "Les vrais terroristes, c'est notre gouvernement".