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"Timbrés du populisme ultra-droitier" : Sophia Aram descend Eric Zemmour et défend Europe 1 sur France Inter
Publié le 21 juin 2021 à 10:16
Par Christophe Gazzano | Journaliste
D’un naturel curieux et passionné de télé, Christophe Gazzano a toujours nourri le désir de devenir journaliste. Après ses études et une dizaine d’années passées dans la presse régionale, ce natif de Salon-de-Provence est “monté à la capitale” pour intégrer Pure Médias en 2017.
La chroniqueuse a fait référence à la situation tendue au sein de la station concurrente.
Sophia Aram défend Europe 1 sur France Inter © France Inter
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Une situation préoccupante qui interpelle les radios concurrentes. Ce matin sur France Inter dans son billet d'humeur, Sophia Aram a dédié son intervention à Europe 1, "une radio de moins en moins concurrente, mais néanmoins amie", où une grève a été votée pour la première fois vendredi face au changement de ligne éditoriale en cours.

L'humoriste a débuté son propos en faisant référence au départ de sa consoeur Christine Berrou, qui a claqué la porte de la station vendredi après avoir vu son allusion à Eric Zemmour passer à la trappe. "Il semble évident pour sa hiérarchie qu'il n'est plus du tout question, depuis que Vincent Bolloré a obtenu le contrôle du groupe Lagardère et donc, d'Europe 1, de faire la moindre vanounette sur Eric Zemmour. (...) Tu touches pas au teigneux récidiviste".

Eric Zemmour, "une espèce protégée"

Sophia Aram a comparé le polémiste de CNews à une "espèce protégée, qu'il convient d'abriter des sarcasmes et des médisances à l'intérieur d'un parc naturel composé de CNews, C8, Canal et peut-être Europe 1". "Une réserve naturelle composée de timbrés du populisme ultra-droitier dans laquelle Bolloré protège les petits Zemmour le temps qu'ils se reproduisent et qu'on puisse les réintroduire dans leur milieu naturel", a-t-elle poursuivi.

La chroniqueuse de France Inter a également fait référence à la métaphore employée par Bertrand Chameroy, qui a évoqué en fin de semaine la situation des boîtes de nuit en France pour faire référence à celle d'Europe 1. "Voilà où nous en sommes. Et je ne pense pas m'avancer beaucoup en disant que nous sommes nombreux, ici, sur cette antenne, à être solidaires aux côtés des équipes d'Europe 1 inquiètes des méthodes et du rapprochement idéologique de cette grande radio avec l'idéologie en vigueur sur CNews", a-t-elle conclu. puremedias.com vous propose de réécouter cette séquence.

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