Camélia Jordana rhabillée pour l'hiver par l'équipe de "Touche pas à mon poste". Hier soir sur C8, l'émission de Cyril Hanouna avait choisi de revenir sur les récentes déclarations polémiques de Camélia Jordana. En marge de la promotion de son dernier album, la chanteuse a notamment déclaré que Catherine Deneuve et Brigitte Bardot étaient selon elle "l'antiféminisme par excellence". "Si j'étais un homme, je demanderais pardon", avait-elle également asséné mi-janvier dans "L'Obs", interview au cours de laquelle elle affirmait aussi que "les hommes blancs sont, dans l'inconscient collectif, responsables de tous les maux de la terre".
Des sorties qui faisaient suite à des propos déjà polémiques tenus sur la police en mai dernier, coupable selon Camélia Jordana de "massacrer" "des hommes et des femmes qui vont travailler tous les matins en banlieue" "pour nulle autre raison que leur couleur de peau". "Aujourd'hui j'ai les cheveux défrisés, quand j'ai les cheveux frisés, je ne me sens pas en sécurité face à un flic en France. Vraiment", avait-elle cru bon de préciser.
Invités à réagir aux propos de la chanteuse sur Catherine Deneuve et Brigitte Bardot, l'équipe de "Touche pas à mon poste" a vivement critiqué Camélia Jordana hier soir sur C8. Guillaume Genton l'a ainsi accusée de dire "n'importe quoi" et de créer un "climat de tension". "Elle dit beaucoup de conneries", a pour sa part estimé Benjamin Castaldi. Mais c'est Géraldine Maillet qui a été la plus virulente. "Elle n'aime rien de notre beau pays, la France. Elle n'aime pas son passé, elle n'aime pas son présent, elle n'aime pas son avenir. Elle doit être très, très malheureuse. On est un pays raciste pour Camélia Jordana. Les policiers sont tous violents. Elle condamne le racisme de notre pays en étant soi-disant antiraciste, mais elle est le comble du racisme en étant comme ça", a attaqué la chroniqueuse.
"Quand elle dit que les autres sont des antiféministes, est-ce que moi, je veux du féminisme de Camélia Jordana ? Est-ce que je veux que les femmes soient toujours victimisées, des petites choses ? Je trouve qu'elle dérape", a conclu Géraldine Maillet, l'accusant enfin de céder aux sirènes de la "cancel culture". puremedias.com vous propose de revoir cette séquence.