Il brise le silence. Il y a deux jours, interrogé sur Top Santé TV, une web-télévision produite par Reworld Media, Pierre Ménès a pris la parole pour la première fois depuis sa mise à l'écart de l'antenne de Canal+ fin mars. Depuis la diffusion du documentaire "Je ne suis pas une salope, je suis une journaliste", réalisé par Marie Portolano et diffusé sur la chaîne cryptée le 21 mars dernier, le chroniqueur sportif était dans la tourmente. Plusieurs journalistes sportives avaient accusé dans la foulée le journaliste d'agressions sexuelles. Il s'était d'ailleurs expliqué le lundi 22 mars sur le plateau de "Touche pas à mon poste" sur C8, et avait présenté ses excuses.
Face à la coach Claudia Modica, Pierre Ménès a ainsi confié qu'il ne reviendra pas de sitôt sur Canal+. "Là, je suis incapable de revenir sur un plateau de télé. Je n'ai pas envie de donner aux téléspectateurs l'image d'un Pierrot vidé de sa substance, de son énergie, de son enthousiasme, de sa causticité... Tout ce qui fait que ça fait dix ans que je fais le 'CFC' quoi !", a déclaré le comparse de Hervé Mathoux. Et d'ajouter : "Je ne sais pas combien de temps je vais être absent des plateaux".
Le sniper du "Canal football club" a tenu à rectifier "une ânerie qu'il peut lire" depuis son absence de l'antenne de la chaîne cryptée. "J'ai lu comme quoi j'étais suspendu. Non. C'est moi qui ai pris l'initiative. Ca va peut-être arranger la direction de Canal+, je ne dis pas le contraire", a-t-il poursuivi, martelant que c'était "sa décision de ne pas revenir".