Vous la connaissez sûrement dans le rôle de la décoratrice dans les émissions de Stéphane Plaza sur M6. Ce dimanche 26 novembre, Sophie Ferjani a publié un message via son profil Instagram pour venir à la rescousse de son collègue, accusé de "maltraitances" et "violences physiques et verbales" par trois de ses anciennes campagnes.
"Stéphane est mon ami depuis plus de quinze ans", a-t-elle d'abord écrit. "Je le côtoie au quotidien et je connais très bien cette personne. Il a beaucoup de défauts certainement comme tout le monde, mais certainement pas celui de lever la main sur une femme, un homme, un enfant !", a-t-elle ensuite affirmé, avant d'ajouter : "il est probablement l'homme le plus fidèle de la planète".
L'architecte d'intérieur s'était en premier lieu félicité sur le réseau social de la diffusion du nouvel épisode de "Tout changer ou déménager", l'une des émissions de Stéphane Plaza. Certains internautes lui ont alors fait part de leur "déception", voyant Sophie Ferjani continuer à faire la promotion de ses programmes. M6 avait en effet décidé de garder l'animateur à l'antenne.
En septembre, une enquête de "Mediapart" avait rapporté les témoignages de "plusieurs femmes, des anciennes compagnes de l'animateur, qui affirment avoir été la cible de violences verbales et psychologiques (humiliations, dénigrement, menaces) et, pour deux d'entre elles, d'agressions physiques." L'une d'entre elles raconte avoir eu trois doigts cassées par l'animateur après une violente dispute.
L'agent immobilier est également visé par une enquête préliminaire pour "violences conjugales" à la suite de plaintes de deux de ses anciennes compagnes, a annoncé mi-octobre le parquet de Paris. Dans un communiqué, les avocats de Stéphane Plaza ont dénoncé "des accusations diffamatoires et injurieuses" et ont annoncé que les plaignantes étaient visées par "une plainte pénale", "pour harcèlement et cyberharcèlement".
Même son de cloche du côté de Sophie Ferjani, qui accuse ces femmes d'être "liguées contre Stéphane pour faire plus de buzz, avoir plus de visibilité, et en tirer certainement quelques profits". Selon elle, les personnes qui "manipulent les réseaux et les cerveaux de ceux qui les lisent" ne devraient pas "rester impunies car elles ont anéanti Stéphane, elles aussi", a-t-elle conclu.
Dimanche, dans l'émission "Quelle époque !", Karine Le Marchand avait également défendu son "ami", préférant attendre la décision judiciaire. "C'est important que la justice aille plus vite dans ce genre d'affaires pour les femmes qui ont subi des maltraitances. Et c'est important que la justice aille plus vite pour les personnes qui estiment qu'elles sont accusées à tort", avait-elle notamment déclaré.
Selon les chiffres du ministère de l'Intérieur publiés le 16 novembre, en 2022, 244 000 victimes de violences conjugales ont été recensées, soit une hausse de 15%, par rapport à l'année précédente. 87 % des victimes sont des femmes et 89% des personnes accusées sont des hommes. Mais seulement une victime sur quatre ose porter plainte.