L'enquête sur la violente agression d'un photo-reporter à Reims avance. Vendredi 5 mars, le parquet a annoncé qu'un homme a été placé en garde à vue après s'être présenté au commissariat de Reims en fin d'après-midi. Il a été placé en garde à vue pour "participation à un attroupement armé en vue de commettre des violences ou des dégradations" et "non-assistance à personne en péril", a précisé le parquet dans son communiqué.
Mercredi, un premier homme de 21 ans, de nationalité algérienne, déjà condamné à huit reprises en 2018 et 2019, avait été mis en examen pour "tentative de meurtre aggravée" et placé en détention provisoire. Il est soupçonné d'être celui qui a "porté les coups" à la tête du photo-reporter.
Membre de la rédaction du quotidien "L'Union-L'Ardennais", Christian Lantenois s'était rendu le week-end dernier avec un confrère dans le quartier de la Croix-Rouge pour couvrir des échauffourées entre plusieurs groupes de jeunes. A leur arrivée, les deux hommes ont repéré un "groupe d'individus cagoulés" opérant des "mouvements laissant penser à un rassemblement belliqueux", a raconté le parquet. Le photo-reporter a alors décidé de réaliser quelques photographies avant d'être violemment agressé par un groupe de treize individus. Placé dans un coma artificiel depuis, il est toujours entre la vie et la mort.