Anne-Sophie Lapix sort du silence. Le 4 septembre prochain, la journaliste prendra les commandes du 20 Heures de France 2, après l'éviction non sans bruit de David Pujadas fin mai dernier. A cette occasion, Anne-Sophie Lapix a répondu aux questions de nos confrères de TV Mag et a tenu à démentir diverses rumeurs qui ont circulé depuis l'annonce de son arrivée. Ainsi, la journaliste affirme avoir "eu un accueil très bienveillant de la rédaction, de la nouvelle rédactrice en chef, et du directeur de l'information".
Du côté des critiques, Anne-Sophie Lapix déclare avoir "appris avec". "Je suis parfois en colère quand j'entends ou lis des mensonges", avoue-t-elle. Ainsi, elle confie avoir "rencontré Julian (Bugier, ndlr) plusieurs fois au moment où ses propos ont commencé à être déformés par une certaine presse et quand ça a tourné à l'agressivité sur les réseaux sociaux". "Il m'a dit qu'il était ravi de m'accueillir, qu'il me trouvait légitime pour ce poste et qu'il m'aiderait autant qu'il le pourrait", rapporte-t-elle, jugeant qu'il "n'est pas choquant d'être ambitieux et de le dire".
Par ailleurs, Anne-Sophie Lapix souligne l'"élégance incroyable à la télé et hors caméra" de David Pujadas envers elle et jure ne pas avoir postulé à sa succession. "Je n'ai jamais demandé son poste. Ni celui de qui que ce soit. Je ne suscite pas les opportunités, je les saisis. David sait que je n'ai rien à voir avec son exclusion du 20 heures", explique la nouvelle présentatrice du 20 Heures, démentant également toute mésentente avec Léa Salamé.
Enfin, la journaliste ne s'imagine pas rester aussi longtemps que David Pujadas à la tête du 20 Heures. "Tous les présentateurs de JT disent la même chose : 'Je n'ai pas envie d'arrêter, car c'est un job très intéressant'. Moi, je reste en poste cinq ans en moyenne. Peut-être ferai-je plus ou moins, six mois si c'est une catastrophe", s'amuse-t-elle. "Mais j'ai du mal à me projeter au-delà. En tout cas, je me plierai à la décision de la direction et si, par hasard, pour des raisons personnelles j'ai envie de tourner la page, je le ferai", ajoute Anne-Sophie Lapix.