Eric Zemmour en mode debriefing. Jeudi dernier, le polémiste de CNews a été agressé verbalement dans les rues de Paris par un individu qui l'a suivi et s'en est ensuite vanté sur les réseaux sociaux. Dans la foulée, samedi en fin de journée, le Parquet de Paris a annoncé l'ouverture d'une enquête préliminaire pour pour "violences" et "menaces". Et l'agresseur présumé a présenté ses excuses dans la foulée, en assurant regretter son geste et ne pas avoir craché sur Eric Zemmour, contrairement à ce qu'il avait affirmé.
Au milieu des nombreux soutiens de tous bords dont l'écrivain a fait l'objet ces derniers jours, "Valeurs actuelles" a révélé que le président de la République en personne l'a contacté pour lui apporter à son tour son soutien, au cours d'une conversion qui aurait duré 45 minutes vendredi en début de soirée. Ce lundi, sur le plateau de "Face à l'info" sur CNews face à Christine Kelly, Eric Zemmour a confirmé cette information et accepté d'en dire un peu plus sur la teneur de cet entretien.
L'intéressé a salué "l'élégance du geste". "Il m'a demandé comment ça allait. Et puis, la discussion s'est engagée et on s'est rendus compte que nos désaccords étaient profonds et qu'il fallait un peu de temps pour les élucider donc nous avons parlé longtemps", a indiqué Eric Zemmour, confirmant ainsi entre les lignes la durée de 45 minutes avancée par le site conservateur. A la question de Christine Kelly, qui a avancé qu'à cette occasion, les deux hommes étaient peut-être passés d'"ennemis à adversaires", Eric Zemmour s"est montré hésitant. "Peut-être qu'il considère que je suis un adversaire et pas un ennemi. Et moi aussi", a-t-il répondu.
"Face à l'info" a consacré une vingtaine de minutes hier soir à débattre de l'agression d'Eric Zemmour. Concernant les excuses de son agresseur présumé, le polémiste les a d'ailleurs jugées tout sauf sincères. "Ses excuses, c'est du bidon. Je pense que c'est un avocat de gauche qui lui a conseillé de faire ça parce qu'il a bien vu que les crachats, en temps de coronavirus, ça peut chercher loin", a-t-il estimé. puremedias.com vous propose de revoir les explications d'Eric Zemmour.