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BFMTV : Bruce Toussaint démonte une fake news de la policière Linda Kebbab
Publié le 30 novembre 2020 à 12:25
Par Florian Guadalupe | Journaliste
Passionné de sport, de politique et des nouveaux médias, Florian Guadalupe est journaliste pour Puremédias depuis octobre 2015. Ses goûts pour le petit écran sont très divers, de "Quelle époque" à "L'heure des pros", en passant par "C ce soir", "Koh-Lanta", "L'équipe du soir" et "La France a un incroyable talent".
Le présentateur est revenu sur une sortie de la syndicaliste dans la matinale de BFMTV au micro de Jean-Jacques Bourdin.
Bruce Toussaint sur BFMTV. © BFMTV
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Une mise au point. Ce matin, dans "Le Live Toussaint" sur BFMTV, Bruce Toussaint a démonté une fausse information délivrée par la syndicaliste Unité SGP Police FO Linda Kebbab au micro de Jean-Jacques Bourdin une heure plus tôt. "Je voudrais qu'on revienne sur ce qu'il s'est passé tout à l'heure sur notre antenne. Vers 8h45, la syndicaliste policière Linda Kebbab a mis en cause BFMTV et sa rédaction sur un commentaire de sujet après les fameuses manifestations de samedi", a déclaré le présentateur, avant de rediffuser l'extrait issu de "Bourdin Direct".

"Je suis désolée. Il y a une lecture mensongère, politique, militante, et aussi de syndicats de journalistes qui jouent le jeu de l'extrême-gauche. Ils font croire que cet article 24 est liberticide et porte atteinte à la liberté de filmer l'action de police, ce contre lequel on ne peut rien faire dans une démocratie", a lancé Linda Kebbab face à Jean-Jacques Bourdin. Elle a alors souhaité faire écouter "une bande-son" d'un reportage de BFMTV, en collant son téléphone près de son micro. "Crispation. L'article 24 du projet de loi sécurité globale prévoit de restreindre la possibilité de filmer les forces de l'ordre. Un article liberticide", a-t-on pu entendre dans la séquence diffusée par la syndicaliste, qui a vilipendé BFMTV pour ce commentaire : "Un article liberticide".

"C'est un métier, journaliste"

De retour en plateau, Bruce Toussaint a repris la parole : "Peut-être malencontreusement, Linda Kebbab a coupé un petit peu trop tôt son enregistreur". Le reportage a alors été diffusé dans son intégralité, révélant que l'extrait du téléphone de la policière avait été tronqué. "Un article liberticide pour de nombreux manifestants", avait exactement déclaré la journaliste en voix off du sujet sur les manifestations de samedi dernier.

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"Un article liberticide pour de nombreux manifestants. Evidemment, ce que nous avons pu constater dans les témoignages et les réactions recueillis dans les manifestations samedi. C'est exactement ce que disent les opposants à ce texte et ce n'est pas le commentaire de la journaliste qui l'indique", a précisé le présentateur du "Live Toussaint". Et de recadrer avec tact la syndicaliste : "Linda Kebbab doit aussi constater qu'il faut bien vérifier ses sources. C'est un métier, le métier de journaliste". puremedias.com vous propose de visionner la séquence.

Pascal Praud piégé par la fake news de Linda Kebbab

Invitée dans la matinée sur CNews, dans "L'heure des pros", Linda Kebbab a récidivé sur le plateau de Pascal Praud, en dégainant de nouveau son téléphone pour faire entendre à l'antenne l'extrait coupé. "Sur une chaîne d'information en continu, il y a un journaliste dit tranquillement dans un reportage sans que ça ne choque personne dans la rédaction que cette loi va restreindre la liberté de filmer les forces de l'ordre", a présenté la syndicaliste. Piégé par la fake news de la policière, Pascal Praud a ajouté : "Je passe mon temps à dire qu'il y a un problème avec les médias en France".

Sur Twitter, Linda Kebbab a réagi à la mise au point de Bruce Toussaint. La syndicaliste policière ne s'est pas excusée d'avoir relayé un extrait tronqué d'un reportage de BFMTV. Au contraire, elle a de nouveau chargé les journalistes de la chaîne. "Vous ne niez pas avoir menti sur le fait que cet article restreindrait le droit de filmer, ce qui est faux. Que des manifestants le ressentent comme liberticide n'enlève rien à mon seul reproche : vous faites croire que l'article interdit de filmer. C'est un mensonge", a-t-elle écrit.

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