
Sa condamnation pour conduite sous l'emprise de stupéfiant en récidive jetait un trouble sur l'avenir professionnel de Christophe Dechavanne. Selon les informations du "Parisien", que Puremédias est en mesure de confirmer, l'invité permanent de Léa Salamé a choisi de son propre gré de se mettre en retrait provisoirement de "Quelle époque", à laquelle il participe depuis trois saisons. Le 20 février, l'animateur de 67 ans a écopé d'une amende de 1.200 euros et a vu son permis de conduire retiré après avoir été contrôlé positif à la cocaïne l'été dernier. La chaîne belge RTL-TVI n'avait pas attendu son pourvoi en appel pour trancher sur son maintien à l'antenne, stoppant sa collaboration avec le présentateur des "Orages de la vie". Mais sa présence sur le plateau du talk-show de France 2 posait toujours question, alors qu'un best-of, prévu de longue date, était proposé aux téléspectateurs le samedi 22 février.
En réalité, Christophe Dechavanne a "décidé seul et très vite" qu'il n'occuperait pas son fauteuil le temps de la procédure judiciaire, selon ce qui nous a été rapporté. Il fera d'ailleurs officiellement part de son départ dans l'émission du samedi 1er mars, dont le tournage est prévu ce vendredi dans les studios du 15e arrondissement de Paris. Avant de prendre ses distances pour une durée indéterminée. "C’est sa décision. Il ne veut pas que son affaire vienne perturber la chaîne et l’émission", a confié l'un de ses proches au quotidien. "Il ne peut pas faire la leçon à tout le monde chaque semaine sur le plateau et être en faute", ajoute un autre membre de l'entourage du sexagénaire. Adhérant à la volonté de son visage phare, la chaîne et la production n'ont pas encore résolu la question de son remplacement temporaire.
L'arrivée du trublion comme "chroniqueur permanent" dans l'émission du samedi soir de France 2 marquait son grand retour à l'écran. Malgré des "frictions" avec Léa Salamé, l'ancien présentateur de "Coucou c'est nous" assurait "s'éclater" en plateau au milieu des artistes invités. Et ce, même s'il avait concédé que trouver sa place au sein de ce programme lui avait demandé des efforts. "J'ai appris à parler moins. Je ne suis pas là pour être méchant, ni pour être désagréable. Je suis là pour participer, rigoler un peu si je peux", décortiquait-il dans une interview donnée à Guillaume Pley, reconnaissant prendre sur lui pour ne pas se montrer trop volubile. Il aspirait néanmoins à se diversifier dans les années à venir, alors que lui avait été confié "Quelle année" en prime-time : "Intellectuellement, c'est super intéressant (...) je travaille beaucoup et je prépare beaucoup. Mais j'ai envie de faire autre chose." Des projets mis en suspens jusqu'à nouvel ordre.