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"Ça s'appelle les médias..." : Jean-Luc Mélenchon revient sur la polémique des affiches LFI sur Cyril Hanouna et son coup de sang sur France 3
Publié le 20 mars 2025 à 10:31
Par Olivier Cortinovis | Journaliste
Sportif frustré (les ligaments croisés tu connais…) qui a choisi le journalisme pour tacler ceux qui ont réussi. Mon volume de jeu me permet aujourd’hui de couvrir toujours autant de terrain, des grands shows de la TNT (Koh-Lanta, Star Academy, Pékin Express) aux séries les plus confidentielles sur Netflix. Avec un seul credo dans la musette : celui de raconter des histoires avec de l’humain et un peu d’humour dedans
Le chef de file de La France Insoumise était en meeting à Brest, le mercredi 19 mars, et a exprimé sa lassitude quant à l'ampleur prise par cette affaire.
"Qu’est-ce que c’est que cette histoire ?" : Jean-Luc Mélenchon revient sur la polémique des visuels LFI sur Cyril Hanouna et son clash sur France 3 © BFMTV
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Jean-Luc Mélenchon est toujours aussi remonté. Depuis plusieurs jours, le leader de la France Insoumise doit s'expliquer sur une campagne de communication visant Cyril Hanouna accusée de reprendre les codes iconographiques antisémites du début du XXe siècle. Pour promouvoir une future manifestation nationale "contre le racisme et le fascisme" qui se déroulera le samedi 22 mars, le parti politique s'était servi de l'image du futur animateur du groupe M6 en lui faisant porter le chapeau de véhiculer des idées d'extrême droite. Sur le plateau de "Dimanche en politique" le 16 mars 2025 sur France 3, le chef de file de LFI s'était vivement emporté face à l'ampleur de la polémique. Son interlocuteur, Francis Letellier, avait fait les frais de son agacement : "Écoutez monsieur, Pourquoi vous me posez cette question ? De quel droit ? Qui êtes-vous ? Vous m’accusez ? Est-ce que vous m’accusez ?", s’était-il énervé, avant de lui ordonner de se taire après avoir écouté la justification du journaliste.

Il assure ne "pas être au courant" de l'iconographie antisémite

Trois jours après, l'ex-candidat à la présidentielle n'a pas retrouvé son calme. En meeting à Brest, ce mercredi, Jean-Luc Mélenchon à dû une nouvelle fois répondre aux accusations d'antisémitisme visant son parti. "C'est nous qui sommes les racistes ? Qu'est-ce que c'est cette histoire ?", s'est-il exclamé devant son auditoire pour lancer le débat. Il a immédiatement dénoncé le "vice" de ses détracteurs, coupables, à ses yeux, d'avoir fait ressortir son exaspération sur le plateau de France 3. Pour lui, "tous sont complètement obsédés" par les mêmes "allusions" historiques. Pour servir son propos, il a argué que ces mêmes gens possédaient chez eux toute une "collection d’affiches d’extrême droite que leur avaient laissé leurs grands-parents". "Ah, celle-là, je la connais", a-t-il singé sur scène en référence à l'affiche controversée. Avant de reparler au nom des Insoumis : "Pas de bol, nous, on n’a pas ces affiches, on n’est pas au courant, on sait pas, d’accord ? 

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À lire aussi : "Ça me pose un problème" : Dans "TPMP", Cyril Hanouna règle ses comptes avec Gilles Verdez après l'affiche polémique de La France Insoumise

Jean-Luc Mélenchon en croisade contre les médias

Chaudement applaudi par la foule, Jean-Luc Mélenchon a repris de plus belle pour conclure sa démonstration. "Sept jours ça a duré, ça fait sept jours qu’ils nous cassent les pieds avec un visuel qui n’est plus diffusé aujourd’hui que par l’extrême droite et les journalistes", a-t-il clamé, précisant que ceux qui le traquent souhaitaient des aveux de sa part pour pouvoir le punir, lui et ses complices. "Ça s'appelle les médias", a raillé celui qui ne les a jamais porté dans son coeur. L'ex-prétendant à l'Elysée n'a en effet jamais caché sa défiance envers les journalistes, ne les classant jamais parmi ses alliés. 

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