
Gilles Verdez a été placé devant "un cas de conscience" par son patron. Dans l'émission "TPMP" diffusée le 14 mars, Cyril Hanouna est revenu sur la polémique des affiches produites par la France Insoumise, qui le représentait en tant que "relais des idées de l'extrême-droite". Si le visuel a été modifié par le parti de Jean-Luc Mélenchon, le trublion a néanmoins décidé d'attaquer en justice le mouvement, coupable, selon ses mots, d'avoir réalisé "sciemment" cette "caricature qui nous ramène aux heures les plus sombres". Dans ce contexte tendu, il avait une question dérangeante à poser à son chroniqueur, soutien notoire de LFI. "On est d’accord LFI, on est en guerre contre eux. Ils veulent nous tuer, ils veulent me tuer et on a un mec ici qui soutient LFI. Ça me pose un problème", a-t-il signalé à l'ensemble de son auditoire. Le parti d'extrême gauche n'a en effet jamais caché se réjouir des malheurs de C8, contraint de disparaître après la décision prononcée par l'Arcom.
Bien embêté, Gilles Verdez a expliqué que sa position était difficilement tenable. "Ça pose un vrai cas de conscience, entre fidélité indéfectible à vous, vous le savez, et engagement politique. C'est très compliqué. C'est un peu de l'équilibrisme, je le conçois volontiers", a assumé celui qui assure "ne pas avoir la carte" du parti de La France Insoumise. Ses camarades se sont emparés du débat pour comprendre son ambivalence. "Là, il y a quand même un truc qui ressemble à un grand écart ! (...) Est-ce qu'à un moment donné, on risque pas de se faire mal aux testicules ?", lui a notamment demandé l'avocat Fabrice du Vizio, convié désormais régulièrement à la table. "Je vote pour qui je veux. En France, c’est un vote démocratique et j’ai l’honnêteté de dire que parfois j’ai voté pour eux, pas toujours", lui a répondu, énervé, la cible de son attaque. Ce dernier a été rassuré par le futur visage du groupe M6 sur son avenir dans l'émission. "Je n’ai jamais songé à vous virer", lui a assuré le chef de bande. Puremédias vous propose de découvrir cette joute verbale dans la vidéo en tête d'article.

Quelques jours plus tôt, le même débat sur la France Insoumise avait opposé le politologue Thomas Guénolé au député du Rassemblement national Julien Odoul. Et lorsque le premier a tenté d'affirmer sa façon de penser à son interlocuteur, il a été prié de se taire par Cyril Hanouna. Le chef de bande lui a indiqué qu'il "fatiguait tout le monde". Esseulé, le chroniqueur a bien essayé d'élever la voix pour se faire entendre. À la place, il a été réprimandé par le futur animateur du groupe M6. "Stop, stop, sortez, vous ne respectez pas les règles, c'est insupportable", a-t-il considéré. "Je préfère sortir que voir quelqu'un du Rassemblement national nous donner des leçons de lutte démocrate", a répliqué Thomas Guénolé, joignant ses paroles aux actes. "Allez vous reposer, ça va vous faire du bien", a conclu Cyril Hanouna, habitué à ce genre de recadrage envers l'une de ses dernières recrues.