Cécile Duflot est en colère. Sévèrement malmenée par un article du quotidien régional L'Union ce mercredi, qui la qualifie notamment de "tête à claque" au "regard bovin" après son passage à Reims pour soutenir Eva Joly, la secrétaire nationale d'Europe Ecologie-Les Verts a violemment rétorqué sur son compte Twitter, comme le révèle le site d' Arret sur images.
"Pas un journaliste, mais un connard" a-t-elle ainsi insulté l'auteur du papier, Bruno Testa, après avoir elle-même publié un lien vers l'article. Des propos pour le moins surprenants, que Cécile Duflot semble regretter puisque le tweet en question a très vite été supprimé. La présidente d'EELV a ensuite tenu à clore l'affaire : "plus la peine de m'insulter pour que je vous fasse de la pub comme une bêtasse", écrit-elle ainsi, précisant tout de même au passage qu'elle "aime la presse locale et régionale" et qu'elle répond toujours "avec attention aux petites radios indépendantes et aux étudiants journalistes".
Un couac de communication pour l'écologiste, qui intervient par ailleurs quelques semaines après avoir accusé Jean-Pierre Elkabbach d'avoir été "partisan" sur Facebook, avant de démentir la déclaration quelques heures plus tard, en expliquant que sa page était gérée par ses militants, au contraire de son compte Twitter.
Si la réaction de Cécile Duflot sur Twitter est sévère, il faut dire que l'article en question est d'une dureté plutôt inahabituelle. Intitulé "Cécile Duflot à côté de la plaque", l'auteur du papier décrit sa rencontre avec l'écologiste : "Elle ressemble exactement à ce qu'elle paraît : une tête à claques" avant d'évoquer son "regard bovin" et de brocarder son attitude, qui "ne lève pas le nez de ses deux téléphones". Selon Bruno Testa, elle "ignore les journalistes qu'elle avait pourtant invités" avant de conclure en qualifiant "d'autiste" la présidente de EELV. Ce jeudi, l'auteur en a par ailleurs remis une couche dans un second article, qualifiant Cécile Duflot de "menteuse" et expliquant que l'écologiste lui aurait déclaré ne "rien avoir à apprendre d'un journaliste d'extrême droite".