“C’est une chaîne d’opinion avec par ailleurs un projet idéologique” : Benjamin Duhamel dévoile ce qu’il pense de CNews

À l’heure américaine… Benjamin Duhamel va être l’un des piliers du dispositif XXL qui sera déployé par BFMTV pour couvrir l’élection présidentielle aux Etats-Unis. A cette occasion, il a accepté de répondre aux questions de “La Tribune Dimanche” de ce 3 novembre 2024.

Durant l’interview menée par Rémi Jacob, le présentateur de l’émission “Tout le monde veut savoir”, diffusée du lundi au jeudi de 18h50 à 20h sur BFMTV, a notamment été interrogé sur la concurrence que représente le programme “Face à l’info”, animé par Christine Kelly, à la même heure sur CNews. Benjamin Duhamel a ainsi déclaré : “On cherche évidemment toujours à gagner de nouveaux téléspectateurs, sans être obsédés par CNews”.

Le journaliste de 29 ans a poursuivi au sujet de la chaîne info du groupe Canal + dont les audiences ne cessent de progresser : “C’est un concurrent tout à fait respectable, mais on ne fait pas la même chose qu’eux. C’est une chaîne d’opinion avec par ailleurs un projet idéologique. On souhaite avant tout continuer à installer notre émission, qui a montré sa capacité à créer l’événement et qui est la vitrine du travail de toute la rédaction”.

La suite après la publicité

A lire aussi : “Cela aurait un impact négatif sur nos audiences et donc sur nos finances” : Fabien Namias s’exprime sur le regroupement de la numérotation des chaînes d’information

De plus, Benjamin Duhamel n’a pas manqué de donner son avis sur la présidentielle américaine et sur celui qui a été investi par le Parti républicain. Il a expliqué : “Cette élection est complètement folle. Concernant Donald Trump, il repousse chaque jour les limites… En France, avec nos standards moraux et éthiques, il n’aurait plus aucune chance de gagner. Ses sorties racistes, sexistes et ses débordements seraient rédhibitoires. Mais pas aux Etats-Unis où il est devenu le porte-voix d’un grand nombre d'Américains. Ce qui est frappant également, c’est la façon dont il a réussi à dicter l’agenda médiatique”.