Elle revient presque à ses premiers amours. Quinze ans après avoir pris la température des Etats-Unis comme correspondante à Washington pour BFMTV (2008-2012), Apolline de Malherbe s'apprête à s'envoler vers New York pour couvrir les élections présidentielles américaines. Elle y rejoindra son collègue Benjamin Duhamel et les équipes déjà en place pour compléter le dispositif "considérable" de la chaîne en vue de ce scrutin. "On a décidé de mettre le paquet", a confié dans "Télé-Loisirs" la journaliste, à la fois impatiente et stressée devant l'enjeu de cet événement "crucial". Elle sera en effet à l'antenne, aux côtés de Maxime Swittek, au moment où le nom de l'heureux élu devrait être dévoilé. "On est tous les deux des journalistes chevronnés et extrêmement rigoureux donc la pression, on se la met tout seul. On sait à quel point l'important est que notre information soit précise, fiable, solide et immédiate", a-t-elle souligné.
Nos confrères l'ont également interrogée sur la vague de mouvements inédite qui anime BFMTV depuis le rachat de Altice Media par l'armateur CMA CGM au coeur de l'été. En tant qu'ancienne de la maison, Apolline de Malherbe est habituée au changement d'actionnaire, qui n'a aucun impact sur son éthique. "Ce que je peux vous dire, c'est que mon quotidien de journaliste, l'indépendance et la qualité de notre travail reste d'une excellente qualité, quelles que soient ces différentes périodes que j'ai connue", assure celle qui a travaillé à l'époque d'Alain Weill, puis à celle de Patrick Drahi, et qui entame un nouveau cycle sous la direction de Rodolphe Saadé.
La grande fan de "Koh-Lanta" a vu quelques-uns de ses camarades effectuer leurs adieux aux fidèles de la chaîne info. Thomas Soulié, le chef adjoint du service politique, a été le dernier à leur adresser quelques mots de remerciements, le mercredi 30 octobre, succédant à Christophe Person, délégué à la météo, ou encore Candice Mahout, débauchée par "Bonjour !" et Bruce Toussaint sur TF1. L'état-major du canal 15 de la TNT a également été réorganisé avec les arrivées de Jean-Philippe Baille (directeur général délégué à l'information) et Fabien Namias (directeur général) en lieu et place d'Hervé Béroud et Marc-Olivier Fogiel.