
"Ça m'a rappelé le Bataclan...". Grand invité d'Apolline de Malherbe ce vendredi matin sur BFMTV, Enrico Macias est revenu avec émotion sur l'incident survenu samedi dernier lors de son spectacle au Dôme de Paris. En pleine représentation, le chanteur de 85 ans a été perturbé par un jet de boules puantes. Pas assez pour arrêter l'artiste qui a alors lancé à ses 4.000 fans, "la fête continue". Après avoir dénoncé "un acte malveillant" et porté plainte, Enrico Macias est revenu sur cette affaire et plus globalement sur l'actualité anxiogène de ces derniers mois.
"Depuis le 7 octobre (2023, date de l'attaque du Hamas contre Israël, ndlr) je suis bouleversé car j'avais l'habitude de rassembler toutes les communautés dans mes spectacles. Même des communautés qui a priori ne pouvaient pas s'aimer. Mais moi je les faisais s'aimer. Je les faisais fraterniser. Et là j'ai un problème c'est que je sens que les communautés sont manipulées par d'autres forces. Mais je ne veux pas encore faire des bêtises et déraper" a-t-il confié dans "Apolline de 9 à 10" sur le canal 15 de la TNT. Face à la journaliste et ses éditorialistes, celui qui fête ses 60 ans de carrière cette année a tout de même voulu délivrer un message d'espoir.
Interrogé par la journaliste Anna Cabana sur l'espoir qu'il porte en lui "en dépit de tout ce qu'on voit, en dépit du chaos, en dépit du fracas, en dépit de la terreur qui est partout", Enrico Macias n'a pu contenir son émotion. "Vous savez, quand je partirai, j'aimerais qu'on dise ça de moi. Cette foi, je ne veux pas la perdre, jusqu'à mon dernier souffle. Parce que je suis écouté par beaucoup de gens. Et si je leur dis qu'il n'y a plus d'espoir, c'est trop dur", a-t-il lancé avant de fondre en larmes. Touchée par l'émotion de son invité, Apolline de Malherbe a alors quitté son siège pour le prendre dans ses bras. "Je crois que c'est la première fois que je vous vois pleurer", a-t-elle réagi avant de le questionner à nouveau : "Je suis désolée, mais c'est vrai que je me dis Enrico, vous parlez toujours de l'espoir. Pourquoi cette angoisse tout d'un coup ? Pourquoi ça remonte ? Pourquoi ces larmes ?".

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"Parce qu'on parlait de l'espoir et il faut que j'aie toujours de l'espoir. Je fais tout pour le garder. Pas pour moi, pour tout le monde" s'est-il justifié avant de revenir sur l'agression d'un rabbin samedi dernier à Orléans.
"Mais vous savez, dans ma vie, j'ai perdu mon beau-père assassiné en Algérie (...). Et puis encore maintenant, je vois qu'il y a des choses terribles. Par exemple, les otages qui sont encore aux mains du Hamas... Certains reviennent dans des cercueils... On a tué des bébés. Moi, je trouve ça quand même... C'est trop dur" a-t-il conclu avant d'être interrompu par un chroniqueur et d'enchaîner sur la suite de sa carrière. Puremédias vous propose de découvrir la séquence dans la vidéo ci-dessus.