Il s'agit certes du débat le moins suivi de l'histoire, mais ce matin, tout le monde a quand même un avis sur la passe d'armes qui a opposé hier soir, pendant plus de deux heures, Marine Le Pen à Emmanuel Macron. Y compris Charline Vanhoenacker, qui faisait partie des plus de 15 millions de téléspectateurs qui ont suivi le débat sur TF1 ou France 2. Ce matin sur France Inter, la journaliste belge a donc proposé son débrief de la soirée, s'amusant d'abord des "14 caméras" mais seulement "deux spectateurs", "deux endives qui donnent l'heure" qui auraient joué à la belote pendant le direct.
Jugeant le débat "pas terrible" et regrettant l'absence de Philippe Poutou, l'humoriste a ensuite résumé la soirée en quelques mots : "Le Pen n'a parlé que de Macron, Macron a parlé de Macron... C'était une soirée spéciale Macron, quoi !". Puis, elle est revenue sur les fameux plans de coupe, dont on a ignoré une bonne partie de la journée hier s'ils étaient oui ou non autorisés.
"L'avantage des plans de coupe... C'est que contrairement à son père, Marine Le Pen pouvait avoir un oeil sur Macron et un oeil sur ses fiches. Et puis ça permettait de pas s'endormir, quand Macron parlait, paf ! un plan sur le Pen, ça te refout de l'adrénaline direct. Il aurait fallu la nourrir avant... Pourquoi elle était énervée comme ça ? Macron a refusé de faire un selfie avec elle avant l'émission ou bien ? Elle prétend avoir parlé au peuple hier et elle a fait que nous aboyer dessus... C'est bien simple, moi derrière l'écran, j'ai avait tout le temps envie de lui dire...", a-t-elle enchaîné, avant de jouer le fameux extrait "T'arrête de gueuler, René ?".
Alors que François Morel et Jacques Weber sont montés sur les planches pour rejouer le débat Mitterrand-Chirac de 1988, l'humoriste belge a ensuite assuré que la version 2017 n'aurait sans doute jamais les honneurs du théâtre. "Sauf avec JoeyStarr dans le rôle de Marine Le Pen", a-t-elle ajouté, soulignant la différence de vocabulaire entre la leader du Front national, qui a notamment employé le mot "saccage", là où Emmanuel Macron a préféré parler de "galimatias". "Sinon, sur LCI, le débat était traduit en langue des signes... Est-ce qu'on a des nouvelles du traducteur qui a été hospitalisé hier soir ?", a interrogé Charline Vanhoenacker. puremedias.com vous propose de découvrir la chronique en vidéo.