Il n'est pas très inquiet. Ce lundi, Christophe Hondelatte se confie dans les colonnes du "Parisien" à l'occasion de son 500e récit sur Europe 1 et évoque son avenir à la radio et à la télévision. Alors qu'un grand chamboulement est encore annoncé pour la rentrée prochaine du côté de la station du groupe Lagardère, avec notamment un probable départ d'Anne Roumanoff, l'ex-présentateur de "Faites entrer l'accusé" semble confiant pour son avenir sur la radio bleue.
"Je n'ai aucune crainte quant à mon avenir sur Europe 1. Le contexte est un peu tendu mais j'ai un rendez-vous avec la direction cette semaine. Je suis confiant car je suis le seul à progresser en audience", confie Christophe Hondelatte. Le journaliste ajoute au sujet de la situation de sa radio : "La difficulté d'Europe 1 est la même que pour Les Républicains. Quel espace nous reste-t-il ? Il nous faut trouver une nouvelle place. J'y crois. A un moment, il faudra arrêter de changer tout le temps."
Interrogé sur un possible retour sur le petit écran, Christophe Hondelatte estime qu'il serait difficile "de raconter des histoires à la télévision", "dans la veine de ce qu'(il) fait à la radio". "Quatre producteurs m'ont contacté mais je n'ai plus eu de nouvelles. Je pressens que la dure réalité est que je suis trop vieux pour la télévision d'aujourd'hui !", lance le présentateur de "Hondelatte raconte". Il précise par ailleurs qu'il n'a "plus envie d'aller de (se) vendre auprès des chaînes". "Raconter une enquête criminelle à la télé est assez coûteux. 'Faites entrer l'accusé' sur France 2 était le top mais d'autres le font bien, comme 'Enquêtes criminelles' sur W9. Il serait dommage que plus personne ne raconte l'histoire du crime car elle en dit long sur une époque", termine le journaliste.