Il revient sur ses relations tumultueuses avec le petit écran. Dans une interview accordée à "TV Mag" jeudi, Christophe Hondelatte évoque son retour à la télévision au sein du groupe Canal+, avec son adaptation de son podcast phare d'Europe 1, "Hondelatte raconte". L'ancien visage de "Faites entrer l'accusé" en a profité pour raconter son rapport aux médias.
"Depuis que j'ai arrêté 'Faites entrer l'accusé', on m'a proposé plein de boulots de présentateurs potiches sans intérêt. J'ai toujours refusé. Je n'avais pas d'obsession de revenir à l'écran", a-t-il expliqué. Et d'ajouter : "En revanche, avec un vrai projet comme celui de Canal+, oui".
Christophe Hondelatte a par ailleurs indiqué de ne "jamais" avoir regretté ses coups de sang au cours de sa carrière : "D'ailleurs, je ne suis fâché avec personne". "Quand je claque la porte du journal télévisé de France 2, le directeur s'appelle Christopher Baldelli, et c'est lui qui me fait revenir à RTL. Je suis aussi resté très proche d'Arlette Chabot, la directrice de l'info à l'époque", a poursuivi le présentateur. "Sur le moment, je me dis que je déconne. Mais, dans ce métier, si on n'a pas de caractère, on ne dure pas. Si j'avais encaissé les coups sans moufter, ça ferait longtemps qu'on m'aurait oublié. Mon caractère et mes coups de gueule m'ont fabriqué. L'époque aime les personnages avec leur rugosité", a-t-il estimé.
Il a précisé continuer à regarder "Faites entrer l'accusé" sur RMC Story : "L'émission n'est pas devenue mauvaise". "Mais le présentateur y a perdu des plumes. Il enregistre des bouts de plateau et lit un prompteur. Il n'a même pas la nécessité de connaître l'histoire", a lâché Christophe Hondelatte. Et d'ajouter : "Alors que j'étais, comme Frédérique Lantieri, qui m'a succédé, présentateur-intervieweur. On rencontrait tous les protagonistes, huit ou dix par numéro. Donc, il faut arrêter d'en faire des tonnes pour savoir qui est le nouveau présentateur de 'Faites entrer l'accusé'. Cette émission n'en aurait pas, elle marcherait aussi bien".