Invité ce matin de "L'heure des pros", émission présentée par Pascal Praud sur CNews, Florian Philippot est revenu sur son échange très tendu avec Anne-Sophie Lapix, lors de son passage sur France 5 dans "C à vous". Lundi, la journaliste a maintes fois contredit le vice-président du Front national et lui a reproché une "obsession" pour Emmanuel Macron, avant de regretter le manque d'élégance du responsable politique suite à une remarque sur ses fiches.
"Vous êtes d'une arrogance permanente, vous me regardez avec un mépris terrible, et tout le monde le voit, vous êtes agressive, je ne vous le dis jamais parce que je suis quelqu'un de poli (...) Ne me faites pas de leçon d'élégance parce que vous n'êtes pas quelqu'un d'élégant", a finalement lâché Florian Philippot, face à une Anne-Sophie Lapix stupéfaite.
Ce matin, le responsable politique a donc évoqué ce clash sur CNews. "J'aime beaucoup et je recherche les interviews où l'on parle de fond tout simplement. Je pense que c'est trop rare. Vous savez, j'ai reçu 600 messages de gens qui me disent 'merci, d'avoir enfin dit les choses', par mail et par messages privés sur Twitter", a avancé Florian Philippot, ajoutant que "c'est flagrant de voir un traitement extrêmement différencié dans le ton, même dans le regard, entre un invité qui est du Front et un invité qui ne l'est pas."
Selon le conseiller régional, Anne-Sophie Lapix avait "un regard moqueur" dès le début de l'entretien sur France 5. "Quand on parle du budget de la Défense et qu'elle me dit qu'il est déjà à 2% du PIB et que je lui dis non... Evidemment, je lui dis 'Vos fiches sont mal faites'. Moi, je connais les chiffres, je ne dis pas les choses au hasard", a-t-il expliqué, précisant qu'il "n'y a pas de honte qu'elle prépare et qu'elle se fasse aider pour préparer ses fiches."
Florian Philippot s'est agacé que la présentatrice du service public "se protège" en disant que son comportement était du "sexisme" : "Je trouve que c'est un peu faible de dire ça. Ce n'est pas du sexisme. Que ce soit un homme ou une femme, c'est la même chose. Après, il n'y a pas eu de violence ou quoi que ce soit. Moi, je ressens cette interview comme une forme de violence. Quand on me parle avec ce ton-là, je sens un mépris pour moi". puremedias.com vous propose de visionner la séquence.