"Elle est venue malgré le chagrin. Vous avez du mal à trouver les mots ce matin", lance Patrick Cohen ce matin sur France Inter face à Charline Vanhoenacker. L'humoriste est assise dans le studio, les lunettes noires sur les yeux pour cacher sa tristesse. "C'est dur, c'est dur ! Eliminé dès le premier tour, Patrick... Le coup de massue... Quelle déculottée ! Il ne méritait pas ça", commence l'humoriste belge au sujet de Jean-François Copé, crédité de 0,3% des votes lors du premier tour de la primaire de la droite et du centre, qui se tenait hier.
"Quand je vois le score de Sarkozy, ça valait vraiment le coup de griller la file d'attente en allant voter hier", poursuit Charline Vanhoenacker, selon laquelle l'ancien président de la République a "bien repéré les gens de gauche qui sont allés voter après le marché, avec un petit panier en osier plein d'oeufs frais". "Mais que va faire Nicolas Sarkozy ? Il est trop tard pour se présenter à la présidentielle américaine, il va devoir se présenter au Qatar", enchaîne-t-elle, avant d'annoncer qu'elle avait pressenti l'issue du vote. "Hier, il faisait un temps à voter François Fillon", analyse-t-elle.
"Hier soir, il était au comble de sa joie François Fillon, il a repris deux fois de l'eau minérale", poursuit l'humoriste avant de lancer le son de militants euphoriques. "Pardon, ça, c'est NKM qui fête son exploit, elle a littéralement éclaté la barre des 2%", s'excuse-t-elle avant d'évoquer l'afflux record dans les bureaux de vote hier. "Ils étaient à court d'enveloppes, à droite on n'avait plus vu ça depuis l'affaire Bettencourt... Mince, c'est là que je me rends compte qu'il va nous manquer, Sarko !", lance Charline Vanhoenacker, à nouveau en larmes avant un jeu de mots douteux : "Maintenant, c'est Juppé qui a du sourcil à se faire !". puremedias.com vous propose de découvrir cette chronique.