

Pour la deuxième année consécutive, l'émission Secret Story a valu à TF1 un courrier du Conseil supérieur de l'audiovisuel. Réunis en assemblée plénière le 12 octobre, les Sages ont constaté plusieurs infractions relevant de la déontologie et de la protection des mineurs.
D'abord, l'émission du 9 septembre comportait des propos injurieux proférés par une candidate à l'endroit d'une autre candidate, « alors que l’article 11 de la convention de TF1 lui prescrit de veiller à ce que les propos injurieux ne soient pas diffusés à l’antenne », rappelle le CSA.
Le CSA revient sur l'épisode du mariage « fictif » de Senna et Amélie. Selon les Sages, ils ont été « encouragés par la production dans leur volonté d’avoir un enfant ». Alors que la volonté d'avoir un enfant implique de renoncer à des moyens de contraception, TF1 n'a pas accompagné cet épisode de messages de prévention des maladies sexuellement transmissibles et n'a pas évoqué le suivi médical qu'entraîne un tel événement, « en méconnaissance des règles de santé publique », indique le CSA.
Enfin, le CSA dénonce la mauvaise signalétique choisie par TF1 pour accompagner certaines émissions. L'émission du 17 septembre aurait dû être signalée en catégorie "déconseillé en moins de douze ans" en raison de la diffusion d'une séquence moins grand public après 23h30. Quant au canal dédié, il aurait dû être siglé "déconseillé aux moins de dix ans" selon les Sages.