L'heure est à la paix. Ou presque. Deux ans après leur très vif accrochage dans "17e sans ascenseur" de Laurent Baffie sur Paris Première, Christophe Hondelatte et Dave continuent de se justifier. En juillet, le journaliste officiant désormais sur BFMTV s'était montré très critique envers le choix de France 3 de confier une émission au musicien. "Je trouve hallucinant que France 3 aille chercher Dave pour aller animer, en 2014, une émission sur la chanson française. Le type, il chantait dans les années 60 !" avait-il lancé sur RMC.
Pour sa part, Dave riposte dans les pages de Voici. Interrogé sur une possible venue du journaliste dans "Du côté de chez Dave", son émission musicale sur France 3, l'animateur doute. "Je ne sais pas puisque j'ai cru lire qu'il le regrettait, cet album... Mais je profite de cette interview pour faire mon mea culpa" lance Dave, qui présente de drôles d'excuses à son rival. "La vérité, c'est que c'est moi qui ai commencé à le taquiner dans l'émission de Laurent Baffie" révèle-t-il.
"On diffusait son clip et j'ai sorti, pour rire : 'Ah, j'adore les amateurs !'. Après quoi, il m'a agressé" continue Dave, qui juge toutefois que la "réaction violente" de Christophe Hondelatte "est due à un dérèglement chimique". "Heureusement, j'ai un ami proche qui souffre du même syndrome et j'ai tout de suite reconnu son problème" conclut Dave. Mais que Christophe Hondelatte se rassure, il n'est pas la seule victime de l'interprète de "Vanina" et "Du côté de chez Swann".
Au cours de l'entretien, Dave s'en prend notamment à Daniela Lumbroso, qui a animé et produit l'émission musicale dominicale de France 3 entre 2009 et 2013. Interrogé sur son arrivée à la tête du programme remplaçant des "Chansons d'abord", Dave lance : "Quelqu'un de France Télévisions a dû faire les comptes de l'émission de Daniela Lumbroso, Chabada, et s'est aperçu qu'il était possible de faire aussi bien et moins cher". Et d'ajouter : "Il y a quelques années déjà, j'avais proposé un projet à la chaîne mais Daniela, sur qui je pourrais dire beaucoup de mal mais je m'abstiendrai, m'était passée devant".