La page du 20 Heures est tournée. Hier soir, quelques mois à peine après son éviction brutale de la grand-messe de France 2, David Pujadas menait, aux côtés d'Anne-Claire Coudray et Gilles Bouleau, ses confrères de TF1, une interview du président de la République pour le compte de LCI, sa nouvelle écurie. Un entretien très suivi puisqu'il a été regardé par près de 9,8 millions de téléspectateurs en cumulant l'audience de TF1 et LCI.
Interrogé ce matin par Philippe Vandel dans "Village médias" sur Europe 1, David Pujadas a assuré qu'il ne vivait pas son association à l'interview télévisée du chef de l'État comme "une revanche" sur France Télévisions. Le présentateur de "24h Pujadas" assure qu'il a plutôt vécu sa présence comme un "honneur" et "une forme de reconnaissance de (sa) crédibilité", saluant par ailleurs "une très belle opération" du groupe TF1.
Philippe Vandel a également profité de la présence de David Pujadas pour interroger ce dernier sur ses ambitions. Le journaliste a d'abord expliqué qu'il n'était pas candidat à prendre la direction de LCI, actuellement assumée par Eric Monier, directeur de la rédaction dont il est proche. "Je ne suis pas candidat, j'ai entamé une nouvelle carrière de producteur, j'y tiens" a-t-il expliqué avant d'être interrogé sur son éventuel intérêt pour le 20 Heures de TF1.
"No way, no way, c'est fini !" a répondu David Pujadas à Philippe Vandel. "J'ai eu énormément de plaisir et de chance à présenter le 20 Heures de France 2 pendant seize ans" a-t-il assuré, actant ainsi définitivement le fait qu'il n'est nullement candidat à la succession, qui n'est d'ailleurs pas ouverte, de Gilles Bouleau.