Justice
DSK et sa "nouvelle compagne" réclament 330.000 euros à VSD et Closer
Publié le 16 octobre 2012 à 15:54
Par Julien Lalande
Après la publication de clichés représentant Dominique Strauss-Khan aux côtés d'une femme présentée comme sa "nouvelle compagne", presse people et avocats se sont affrontés devant le juge des référés.
Dominique Strauss-Kahn Dominique Strauss-Kahn© Abaca
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Début septembre, quelques jours après la confirmation implicite d'Anne Sinclair de la fin de leur couple, VSD puis plusieurs magazines people ont publié des clichés représentant Dominique Strauss-Kahn aux côtés d'une femme prénommée Myriam et présentée comme sa nouvelle compagne. L'ancien président du Fonds monétaire international avait annoncé son intention de saisir la justice, dénonçant par l'intermédiaire de son avocat une "véritable chasse à l'homme" par ces magazines qui "font commerce de la vie privée d'autrui".

Aujourd'hui, lors d'une audience en référé, l'avocat de DSK et les conseils des groupes de presse Prisma (VSD) et Mondadori (Closer) se sont affrontés lors de plaidoiries. L'ancien maire de Sarcelles a réclamé un total de 80.000 euros à VSD, le premier à avoir diffusé les photographies, et 50.000 euros à Closer. Myriam, inconnue du grand public, a quant à elle demandé 100.000 euros à chacun des deux hebdomadaires.

VSD défend une "conception stalinienne de l'information" selon l'avocat de DSK

La défense de VSD "nous dit que Dominique Strauss-Kahn s'affiche et s'exhibe", mais il s'agit là de "photos volées" a indiqué l'avocat de DSK, estimant que VSD défend une "conception stalinienne de l'information où on aurait le droit de tout savoir sur tout". Pour sa part, le conseil de l'hebdomadaire a indiqué qu'il s'agissait de répondre à l'interview de DSK au 20 Heures de TF1 après l'affaire du Sofitel lors de laquelle il avait expliqué avoir perdu sa "légèreté" dans son comportement par rapport aux femmes.

Si VSD n'est pas "le journal du Vatican" et n'a pas à juger la morale, il a un rôle de "chien de garde" pour mettre en évidence les "contradictions" de DSK, a-t-il soutenu. Quant à la défense de Myriam, elle a souligné que cette femme était "totalement inconnue du public". "Ce sont les éléments les plus intimes de sa vie privée qui sont déballés", a-t-elle poursuivi, affirmant que sa cliente vit "aujourd'hui traquée". De plus, "sa crédibilité professionnelle est forcément entamée", a-t-elle dit.

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