Balance ton journal ! Ce jeudi, "Paris Match" a consacré sa Une à la chanteuse Angèle, avec pour titre : "Génération Angèle. Subversive mais pas agressive. La nouvelle idole des jeunes". Dans ses colonnes, le journal a dédié quatre pages de photos à la chanteuse et un article de deux pages retraçant l'évolution de sa carrière. Visiblement, celle qui interprète "Oui ou non" et "Tout oublier" n'a pas apprécié apparaître en première page de couverture du magazine.
En effet, dans deux "stories" sur Instagram, Angèle a dézingué le choix de "Paris Match" de lui accorder la Une du numéro de cette semaine. Elle a tout d'abord critiqué le choix de cette photo, pointant du doigt "cette coupe", "cette pose", "ce costume", "sa couleur" et "ce titre". Un texte accompagné des émojis "dubitatif", "apeuré", "malade" et "vomi". Dans une seconde story, elle précise que "la photo date de 2018" et qu'elle ne "l'avait jamais validée" pour "Paris Match".
"Au-delà du fait qu'ils vendent cette photo en couverture sans mon consentement, en considérant que je n'ai pas mon mot à dire, ils rallient mon image, mon nom et toute une 'génération' carrément, dans la case de : jeune fille (en rose) qui ose donner son avis (donc 'subversive'... Il en faut peu hein) mais sans être 'agressive'", a poursuivi Angèle. Et d'ajouter ironiquement : "Oulala heureusement que je ne fais pas partie de ces vilaines féministes violentes et hystériques."
"Parce que ok, on l'ouvre, mais en restant jolies et polies, s'il vous plaît, hein. Gros boomer du jour, en toute détente", lâche-t-elle, estimant avoir "signé son arrêt de mort pour 'Paris Match'". Elle a conclu son message en citant une phrase issue de l'article du magazine : "Dénonce sans crier, s'affirme féministe sans s'exhiber, parle rap sur un ton de princesse Disney". "Plus décrédibilisant et sexiste, tu meurs", a conclu la chanteuse.