Le compte n'était pas bon ce matin sur franceinfo pour Marlène Schiappa. Invitée de la matinale de Bruce Toussaint, la "secrétaire d'Etat chargée de l'égalité entre les femmes et les hommes" a eu la plus grande peine du monde à se sortir d'une question de Jean-Michel Aphatie sur le nombre de ministres au gouvernement.
Alors que l'intervieweur demandait à la secrétaire d'Etat combien il y en avait après le dernier remaniement, Marlène Schiappa a fait part de son ignorance. "Honnêtement non, c'est une colle (...) Je ne sais pas", a-t-elle répondu avec honnêteté, avant que Jean-Michel Aphatie lui révèle que 19 ministres composaient désormais le gouvernement d'Edouard Philippe. Et le journaliste de diffuser un extrait d'une interview d'Emmanuel Macron datant de mars 2017 dans laquelle il affirmait que son gouvernement comprendrait "quinze membres maximum".
"On prend des engagements avant d'être élu et après, on les oublie ? C'est pas très bien ça...", a commenté Jean-Michel Aphatie lors du retour en plateau. "Non, je ne suis pas d'accord. Je ne dirais pas cela comme cela", a contredit Marlène Schiappa. Avant d'ajouter : "D'abord, il y a effectivement moins de 15 ministres". "Ah non pas du tout, il y a 19 ministres !", lui a alors rappelé son intervieweur. "Parce que vous comptez les secrétaires d'État...", a tenté de justifier Marlène Schiappa. "Pas du tout : 19 ministres et 12 secrétaires d'État", a précisé, implacable, Jean-Michel Aphatie.
Marlène Schiappa ne s'est pas démontée pour autant et a poursuivi. "D'accord, donc on est à peu près sur la quinzaine, on est à moins de 20 en tout cas. On est à moins de 20, on a déjà eu des gouvernements qui étaient plus larges que ça. (...) Je trouve que c'est intéressant, au contraire, de réajuster (...) et d'insérer des secrétaires d'État sur des thématiques bien particulières, comme la Fonction publique récemment pour appuyer le travail des ministres", a conclu la secrétaire d'Etat. puremedias.com vous propose de revoir cette séquence isolée par nos confrères du "Lab" d'Europe 1.