Françoise Hardy se lâche. Dans son livre "Avis non autorisés" (éditions des Equateurs) et tout au long de la campagne promotionnelle qui l'accompagne, la chanteuse de 71 ans évoque tous les sujets et ne fait de cadeaux à personne. Elle s'en prend ainsi une nouvelle fois à la politique de François Hollande, tacle Cécile Duflot, égratigne même légèrement Jacques Dutronc et se livre sur des expériences personnelles. Hier soir, Françoise Hardy a continué la promotion de son essai sur le plateau d'"On n'est pas couché" sur France 2.
Et après s'être expliquée cordialement avec Aymeric Caron, suite à un passage du livre où elle s'en prend au polémiste de Laurent Ruquier, l'interprète de "Mon amie la rose" s'est laissée aller à des confidences sur son système digestif, qui lui a semble-t-il causé quelques problèmes au cours de sa vie et dont elle parle dans son livre. "Il fallait que j'aie un chapitre drôle, amusant", s'est immédiatement défendue l'auteure. "J'ai eu aussi un check-up, tous les 5 ou 6 ans, je me suis dit 'Elle ne va quand même pas me raconter sa coloscopie'... Ben oui, elle me la raconte !", a relancé Laurent Ruquier, à la fois amusé et choqué des confidences de Françoise Hardy.
"Mais c'est un examen qu'on prescrit à tout bout de champ et c'est vraiment un des pires examens que j'ai passé de ma vie. Je ne veux plus jamais passer ça ! Et donc, comme on ne sait pas quand on ne l'a pas encore passé à quel point...", a expliqué Françoise Hardy. "Il y a pire que la coloscopie" a de suite embrayé Léa Salamé, amenant désormais la discussion sur... "le lavement ayurvédique" ! Face à cette discussion, Jean-Luc Moreau et Louane Emera, présents sur le plateau, n'ont pu cacher leur gêne, explosant de rire à l'évocation de ce sujet.
Sur le fauteuil, Françoise Hardy n'a pas tenté d'éviter le sujet et a poursuivi les explications techniques ! "J'ai cru que j'allais crever. Je me suis retrouvée dans une petite maison de banlieue où il n'y avait strictement rien autour, une espèce de no man's land. Il y avait une soignante indienne qui ne parlait pas très bien français, la maison était sale, vraiment très rébarbative d'aspect. Et il fallait descendre à la cave pour trouver une espèce de cabine qui était plus propre que le reste et on vous envoie, par la voie que vous pouvez imaginer pour un lavement, de l'huile chaude", a-t-elle continué, commençant à rire, tout comme Léa Salamé.
"Ca m'avait été recommandé par un médecin ayurvédique. Et c'est vrai que je me suis sentie tellement mal. Il y a eu un moment où j'ai senti que ça devenait extrêmement inquiétant et j'ai dit à l'aide-soignante, à la personne qui administrait ce traitement 'Je crois qu'il faudrait arrêter'. Elle me dit 'Ah c'est dommage, il en reste encore un peu !'", a poursuivi Françoise Hardy, provoquant une vraie vague de malaise et de rires dans l'assemblée. "Moi, j'ai une manie : quand je commence quelque chose, il faut que j'aille au bout pour pouvoir avoir une opinion que je puisse exprimer", a conclu Françoise Hardy avant d'aborder d'autres sujets mais avec toujours autant de franchise. puremedias.com vous propose de découvrir cette séquence.