Place aux explications. Hier soir, Jean-Noël Mirande, journaliste de France 3 Paris-Île de France, a réalisé un gros coup en décrochant une interview de Valérie Trierweiler, muette depuis de très longs mois dans les médias français. Toutefois, l'ex-Première dame, venue parler de son action au Secours populaire, n'a pas été interrogée sur les polémiques, qu'il s'agisse de son livre "Merci pour ce moment" ou de l'affaire de la gifle, malgré des perches tendues par l'invitée en plateau.
Ce midi, dans "La nouvelle édition" sur Canal+, Ophélie Meunier a livré les coulisses de cette interview, grâce à un entretien réalisé avec Jean-Noël Mirande hors antenne. La chroniqueuse a ainsi rapporté que France 3 Paris-Île de France avait obtenu l'interview de Valérie Trierweiler en demandant simplement au service de presse du Secours populaire. "Et pour eux, ce n'était pas approprié de poser une question sur François Hollande alors qu'ils étaient là pour parler du Secours populaire. Et deuxième chose : il a dit 'Si j'avais eu plus de temps, j'aurais posé plus de questions'", a-t-elle indiqué.
Autour de la table, les explications de Jean-Noël Mirande n'ont pas convaincu. "On n'a pas à se tortiller comme ça. Je trouve ça incroyable le nombre de questions essentielles qu'il y avait à poser, pas seulement sur la gifle qu'elle avait donnée. Elle a planté dans le dos de François Hollande l'un des pires poignards politiques qui soit. On ne lui a posé aucune question s'il va y avoir un film, et comment, et quand, sur l'édition de poche...", a dénoncé Nicolas Domenach.
"Surtout, que le journaliste dise 'On a choisi de ne pas poser la question' alors que ça devait être dealé dans l'interview, évidemment, et qu'elle est journaliste, et qu'elle a toujours dénoncé ça", a surenchéri Emilie Besse. "Quand on pense qu'il y en a qui ont perdu leur carte de presse il y a quelques jours...", a conclu Nicolas Demonach. puremedias.com vous propose de découvrir les explications de Jean-Noël Mirande, rapportées dans "La nouvelle édition" sur Canal+.