Sa prise de parole n'était pas prévue. Pascal Praud, animateur de "20h Foot" sur i-TELE, a été invité à prendre part au débat organisé dans l'émission suivante, "On ne va pas se mentir", animé par Léa Salamé . Alors qu'il était présent en coulisses, le journaliste a en effet été appelé par l'animatrice à rejoindre la table et donner sa réaction à la phrase maladroite prononcée avant-hier par Jean-Michel Larqué.
Alors qu'il commentait la demi-finale de la Coupe du monde Pays-Bas-Argentine sur RMC, l'ancien complice de Thierry Roland avait en effet affirmé suite à une action de jeu : "C'est la première fois que je vois un blanc courir plus vite qu'un noir". Une phrase qui a créé la polémique hier, à tel point que Léa Salamé a décidé d'en faire l'un des thèmes de débat de son émission du soir. Debout autour de la table, Pascal Praud a qualifié cette dernière de "propos du commerce" mais estimé qu'elle "a échappé" à son auteur qu'il a côtoyé pendant plusieurs années sur TF1.
Avant de préciser : "Elle (la phrase) fait sens en même temps. Elle témoigne d'une forme de rapport au football, aux sportifs, de jadis. Jean-Michel, c'est quelqu'un qui est de 1947. C'est un homme qui a 65 ans. Donc, c'est un rapport qui s'exprime là mais il ne faut pas en tirer des conclusions définitives".
Refusant de mettre cette phrase sur le compte de la fatigue, Pascal Praud a ajouté : "Les fractures sont souvent générationnelles. Quelqu'un de 20 ans ne dirait pas ça. Quelqu'un de 65 ans dit ça. Modestement, moi je dis à mes enfants, quand ils vont voir mes parents : 'Faites attention, ce sont des gens qui ont 80 ans. Ils ont des rapports qui peuvent parfois choquer. Bah voilà, c'est comme ça. Mais ça n'excuse pas les choses, loin de là". Xavier Couture, présent autour de la table, a alors résumé la pensée de son confrère à sa manière : "Pascal Praud nous a dit : 'Jean-Michel Larqué est un vieux con. Et dans le fond, t'as pas complètement tort" a-t-il lancé au journaliste sportif présent à ses côtés qui a alors nié mollement, avant de quitter par la suite le plateau.