Il défend son confrère. Ce matin, Jean-Pierre Pernaut était l'invité des "Grandes gueules" sur RMC et RMC Story, au micro d'Alain Marschall. Au cours de cet entretien, l'ancien présentateur du "13 Heures" de la Une est revenu sur l'affaire PPDA. Le 18 février, "Le Parisien" a révélé la plainte pour "viols" déposée par l'écrivaine Florence Porcel contre Patrick Poivre d'Arvor pour des faits qui se seraient déroulés en 2004 et en 2009. Celle-ci a entraîné l'ouverture d'une enquête préliminaire par le parquet de Nanterre.
Le lendemain de ces révélations, l'ex-visage du "20 heures" de TF1 s'était exprimé sur cette affaire via un message posté sur sa page Facebook. "J'ai découvert avec stupéfaction les accusations de madame Florence Porcel relayées avec complaisance par un quotidien", avait-il déclaré, avant de revenir point par point sur les accusations faites contre lui.
Ainsi, dans "Les Grandes Gueules", Jean-Pierre Pernaut a tenu à prendre la défense de son ancien collègue de bureau. "J'ai été très choqué la semaine dernière de ce qui est sorti dans la presse. C'est lamentable que ce genre d'affaires sorte dans la presse. Il y a deux plaignants. On verra après qui est la victime. Pour l'instant, on ne peut rien dire d'autres", a-t-il commencé. "Quand vous dites 'ce qui est sorti dans la presse', c'est l'article du 'Parisien' ?", a demandé Alain Marschall.
"Je trouve lamentable de sortir des affaires comme ça, en présentant quelqu'un comme coupable et quelqu'un comme victime", a répondu l'ex-présentateur du JT. "Mais 'Le Parisien' va plus loin. Il raconte qu'on disait aux jeunes journalistes féminines : 'Ne te trouve pas avec Patrick Poivre d'Arvor. Ne prends pas l'ascenseur avec lui'", a ajouté l'animateur de RMC. Ce que l'invité a nié : "C'est un mensonge. 'Le Parisien' cite des journalistes de TF1, il n'y en a pratiquement plus qui ont connu cette époque. L'ascenseur, ce n'était pas avec PPDA. C'était avec un autre et c'était un homme politique".
Par ailleurs, il a confirmé que PPDA était "un dragueur", "quelqu'un qui aime les femmes" et qui "ne l'a jamais caché". "Le bureau de Patrick était au milieu de la rédaction. S'il s'était passé quelque chose dans ce bureau, on l'aurait su. Il n'y avait aucune loi du silence", a-t-il précisé. Et de poursuivre : "Il aimait discuter avec les femmes. Il est dans la vie comme il est dans ses livres. Il écrit remarquablement bien. Il aime parler. Les témoignages des gens dans 'Le Parisien', j'aimerais connaître ses noms, car ils sont mensongers". puremedias.com vous propose de visionner la séquence.