L'important, c'est de participer. Selon une information révélée par "Télérama", la Fédération française de la lose (FFL) sera sur Eurosport cet été pour couvrir les Jeux olympiques de Paris. L'idée ? Mettre en avant les plus beaux ratés, les perdants, et les maladresses des sportifs. Le tout dans la bonne humeur, mais sans méchanceté. Les fondateurs de la page satirique auront ainsi droit à une chronique de deux minutes tous les matins dans le programme spécial "Mon Paris olympique" diffusé à partir de 7 heures et présenté par Lesly Boitrelle.
"On proposera le meilleur des fails et des lose de la veille. On montrera quatre ou cinq passages forts, la presque-médaille, la boulette journalistique, la chute, le fan du jour... " explique à "Télérama" Louis Rouillet, co-fondateur de la "FFL" avec Antoine Declercq. Il y a dix ans, ces deux passionnés de sport avaient commencé à mettre en valeur les plus gros ratés et incroyables défaites des sportifs français sur les réseaux sociaux, avant d'ouvrir un site satirique, dont les articles quotidiens relaient le meilleur du pire du sport français. Leur mot d'ordre : "Ensemble, célébrons la France qui perd".
Désormais chroniqueurs sur la radio Mouv' et auteurs d'un livre, la "Bible de la lose du sport français", vendu à plus de 50.000 exemplaires, ils sont suivis par plus de 400.000 abonnés sur X, et comptabilisent plus de 200.000 followers sur Instagram. Pour les JO 2024, ils vont également donner de leur personne. Ainsi, "Antoine Declercq participera au 'marathon pour tous' le dernier samedi de la quinzaine, sans s'être préparé outre mesure, et Louis Roulet l'attendra au kilomètre 38", indique encore le magazine culturel.
"Je comptais le courir aussi, mais non, pas envie de passer quatre mois à me faire aspirer l'âme pour préparer ce truc. J'animerai donc un espace DNF à quatre kilomètres de l'arrivée. DNF pour : Do Not Finish", explique Louis. "Je serai sous un petit chapiteau pour féliciter les gens qui ne terminent pas le marathon, et leur donner un certificat FFL, qui attestera qu'ils n'ont pas franchi la ligne d'arrivée. J'espère qu'il y aura un max de public autour de moi, mon rêve est que les perdants soient plus encouragés que ceux qui vont au bout". Et pour ne rien arranger, le marathonien du dimanche Antoine devra tenter de faire sa toute dernière chronique le lendemain matin. "Ça va être catastrophique. Ça va être génial", assure-t-il.